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Ouest-France, le 15/12/2025
De notre correspondant à Istanbul, Zafer Sivrikaya
Le pouvoir islamo-nationaliste du président Recep Tayyip Erdogan s’est lancé depuis quinze ans dans une campagne d’ouverture massive d’universités, notamment dans les départements ruraux, au détriment de la qualité des formations et de l’avenir des diplômés.

Il y a 23 ans, ce pays comptait 76 universités, il y en a désormais 208 », se félicitait, en octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan, soulignant le chemin accompli depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, son parti islamo-nationaliste. De fait, les jeunes Turcs, y compris ceux issus des familles rurales et les plus défavorisées, ont pu accéder plus largement à l’enseignement supérieur : le nombre des étudiants a plus que triplé pour atteindre 6,7 millions, tous établissements confondus.
Des facs rurales pour formater la jeunesse
Mais deux rapports récents d’Eurostat et de l’OCDE (pdf) soulignent l’envers du décor. Ils pointent la baisse de qualité de l’enseignement et les difficultés des diplômés du supérieur à trouver un emploi : un sur quatre est au chômage, le pire taux parmi les 38 pays membres de l’OCDE. Le constat ne surprend pas la journaliste Tugba Tekerek, auteure d’un livre enquête sur les universités ouvertes en grand nombre dans la Turquie rurale. L’objectif n’était pas véritablement d’éduquer la jeunesse, explique-t-elle, mais de satisfaire les familles dont les enfants pouvaient désormais obtenir un diplôme, et de modeler ces étudiants selon l’idéologie conservatrice et nationaliste du pouvoir.
Les professeurs y sont embauchés en fonction de leurs liens avec le régime plus que de leurs compétences, tout comme les entreprises sollicitées pour construire ou entretenir les bâtiments, souligne la journaliste. Elle témoigne d’absurdités : Des étudiants de psychologie ont vu la plupart de leurs cours dispensés par un professeur de philosophie, d’autres, qui suivaient des formations paramédicales, devaient simuler les massages cardiaques sur une planche en bois faute de mannequins .
Dans ces « universités des champs » – le titre de son livre – les étudiants n’ont pas accès à des psychologues, mais sont suivis par des accompagnateurs spirituels rémunérés par le ministère des Affaires religieuses. On les incite à pratiquer le tir à l’arc, un sport encensé par les nationalistes religieux, ou à s’inscrire dans des clubs d’étudiants proches de l’AKP.
Dans les grandes métropoles, une inflation de diplômes sans valeur
Parallèlement à la multiplication des universités publiques rurales, le nombre d’établissements privés a explosé dans les grandes villes, là où les universités publiques de renom sont difficilement accessibles. Merve Çakir, 27 ans, est en train de finir son cursus d’études commerciales à l’université d’Ayvansaray, à Istanbul.
Mes cours étaient censés être en anglais, mais la plupart des professeurs sont incapables de le parler correctement. J’ai dû choisir des cours qui n’avaient rien à voir avec mes études parce que c’étaient les seules options disponibles », regrette l’étudiante, qui doit payer plusieurs milliers d’euros de frais d’inscription.
Au final, je n’ai rien appris, mes amis issus du même cursus cherchent encore du travail trois ans après leur diplôme. L’une travaille dans un bar, un autre comme assistant comptable .
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