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Le Figaro, le 02/03/2020
Par Georges Malbrunot
La Russie a donné son feu vert à la Turquie quant à l’utilisation massive de plusieurs douzaines de ces petits avions depuis vendredi.
Des rebelles proturcs se déploient, lundi 2 mars, dans les quartiers est de la ville stratégique de Saraqeb, située à 30 km d’Idlib. ABDULAZIZ KETAZ/AFP
Alors que la Turquie continue de renforcer sa présence militaire autour d’Idlib, l’armée syrienne, sous couverture aérienne russe, était sur le point lundi de reprendre la ville stratégique de Saraqeb. À 30 km à l’est d’Idlib, la localité était retombée entre les mains des rebelles proturcs jeudi, déclenchant quelques heures après des bombardements russes qui ont tué 34 soldats turcs et placé Ankara et Moscou au bord de la guerre.
Saraqeb est située au croisement de deux axes routiers que Damas cherche à reprendre, l’un vers Alep, la grande ville du nord, l’autre vers Lattaquié, sur le littoral méditerranéen, le fief de la famille Assad.
L’armée syrienne est parvenue à rentrer dans Saraqeb au terme de violents combats, qui ont tué au moins 23 rebelles et djihadistes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais d’après un porte-parole des rebelles, Damas ne contrôlerait qu’une partie de la ville. «C’est assez surprenant que l’armée syrienne, qui a été durement frappée depuis jeudi, ait été capable en quatre jours à peine de reprendre Saraqeb», s’interroge Samir Aïta, un opposant vivant en France. Détail important: la police militaire russe s’y est déployée lundi, un avertissement à la Turquie et à ses relais insurgés.
Une première fois
Grâce à l’utilisation massive de plusieurs douzaines de drones armés depuis vendredi, Ankara a réussi à renforcer certaines positions des insurgés soutenus par la Turquie, tout en détruisant des dizaines de centres militaires syriens, ainsi qu’un aéroport militaire près d’Alep, un dépôt chimique, des dizaines de chars, des obusiers, des lance-roquettes et des systèmes de défense antiaérienne. Si l’estimation des 2 212 membres des forces de sécurité syriennes «neutralisés», selon Ankara, paraît excessive, le bilan des pertes humaines, côté syrien, pourrait se compter par centaines.
Le sultan Erdogan était tellement en colère que le tsar Poutine a dû lui laisser un peu d’espace pour qu’il sauve la face
Un diplomate onusien qui suit la guerre en Syrie
Dimanche, en annonçant le lancement de l’opération «Bouclier du Printemps», l’armée turque a encore abattu deux avions de combat syriens, des bombardiers Soukhoï SU-24. «En quelques jours autour d’Idlib, la Turquie a davantage fait de mal à l’armée syrienne que des années d’insurrection dans toute la Syrie», relève sur Twitter Danny Makki, un analyste syro-britannique.
C’est la première fois que des drones armés turcs ont été massivement utilisés dans le conflit syrien. Et s’ils l’ont été, c’est que la Russie, maîtresse du ciel syrien, a donné son feu vert. «L’utilisation des drones, c’est la concession que Vladimir Poutine a dû faire à Erdogan lors de leur conversation téléphonique de vendredi matin, confie au Figaro un diplomate onusien qui suit la guerre en Syrie. Le sultan Erdogan était tellement en colère que le tsar Poutine a dû lui laisser un peu d’espace pour qu’il sauve la face.» Selon ce diplomate, «Poutine a donné 72 heures à Erdogan pour utiliser l’espace aérien syrien, sans que les Russes n’interviennent pour l’en empêcher». Cette «période de grâce» a pris fin dimanche soir, permettant à Moscou de mettre à l’abri ses soldats, afin d’éviter des pertes lors des frappes turques.
«Des millions» de migrants en route vers l’Europe, prévient Erdogan
Une coopération de «grande importance»
Mais dès dimanche soir, le Kremlin a indiqué avoir averti Ankara que la Russie ne peut plus garantir la sécurité des avions turcs au-dessus d’Idlib. Et dans le même temps, l’armée syrienne annonçait la fermeture de l’espace aérien pour les avions et les drones au-dessus du nord-ouest de la Syrie, menaçant d’abattre tout avion qui violerait cet espace aérien. Comme si la partition était bien réglée pour que Moscou sauve la face de son allié turc, indélicat, estime le diplomate onusien qui en rappelle les étapes. «Les Turcs ont uniquement blâmé les Syriens alors qu’ils savent que ce sont les Russes qui les ont bombardés vendredi. Poutine a fermé les yeux sur les attaques de drones turcs, et les Turcs ont uniquement frappé les soldats syriens».
Lundi, aussi bien Moscou qu’Ankara multipliaient les déclarations apaisantes. La Turquie n’a «aucune intention de se confronter» avec la Russie, assurait le ministre turc de la Défense Hulusi Akar, tandis que le Kremlin réaffirmait que la coopération avec Ankara est d’une «grande importance». En fait, chaque camp prépare la rencontre de jeudi à Moscou entre MM. Poutine et Erdogan. Il s’agira de définir les nouveaux paramètres de leur engagement respectif dans cette région d’Idlib, les précédents définis lors de l’accord de Sotchi de septembre 2018 ayant volé en éclats, ces derniers jours. Et cela à la lueur des nouveaux rapports de force sur le terrain.
Poutine n’acceptera que temporairement, et encore, qu’Idlib reste contrôlée par les rebelles
Un diplomate onusien
Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il réclamerait un cessez-le-feu pour stopper la vague de réfugiés qui s’approchent de son territoire. Selon certaines indiscrétions, le président turc exigerait de son homologue russe la création d’une zone contrôlée par la Turquie sur une trentaine de kilomètres en profondeur à l’intérieur du territoire syrien, où les déplacés pourraient trouver refuge. Ce qui voudrait dire que la ville d’Idlib serait sanctuarisée. Vladimir Poutine, qui tient à l’intégrité du territoire syrien, pourra-t-il accepter une telle formule?
«Poutine n’acceptera que temporairement, et encore, qu’Idlib reste contrôlée par les rebelles», observe le diplomate onusien. Le président russe mettra aussi dans la balance la promesse turque non tenue de soumettre les djihadistes qui dominent la rébellion anti-Assad dans la province d’Idlib, ainsi que l’avenir des 12 postes d’observation turcs, l’ouverture de l’autoroute Alep-Lattaquié, voire la possibilité de patrouilles mixtes dans cette zone devenue la région de tous les dangers dans l’interminable conflit syrien.
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