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Le Monde, le 14/12/2016
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
LE MONDE ECONOMIE
Touchés de plein fouet par la chute de la fréquentation touristique, l’essoufflement de la croissance et la dégringolade de la monnaie locale (livre turque), les hôteliers turcs ont le moral au plus bas. « Officiellement, le nombre de touristes a chuté de 37 % [en 2016] par rapport à [2015], mais, en réalité, c’est bien plus », assure Yasar Yavuz, responsable de l’association du tourisme de Sultanahmet, la péninsule historique d’Istanbul.
Commerçants du Grand Bazar, restaurateurs, guides touristiques, vendeurs ambulants ne font plus recette. Les hôteliers du quartier sont inquiets. Quelque « 800 [d’entre eux] sont en grande difficulté, 400 se retrouvent au bord de la faillite, les autres essaient, tant bien que mal, de garder la tête hors de l’eau », poursuit Yasar Yavuz.
On ne compte plus les établissements momentanément fermés, avec l’espoir de rouvrir au printemps 2017. « Nous proposons désormais nos chambres à 30 euros, contre 100 euros avant la crise. Comment voulez-vous que l’on s’en sorte ? », soupire M. Yavuz, lui-même propriétaire d’un hôtel de moyenne catégorie dans le quartier.
Dans les rues du quartier Sultanahmet, battues par un vent glacial, les seuls touristes visibles sont des familles venues du Golfe et d’Arabie saoudite et plus rarement de Russie, pays avec lequel les relations se sont récemment réchauffées.
« Les touristes arabes et russes ne compenseront pas nos pertes.  A Sultanahmet, notre clientèle était composée à 90 % d’Occidentaux – Allemands, Anglais, Français, Américains -, tous férus d’histoire. Les Russes et les Arabes n’ont pas ce goût pour le cÅ“ur historique d’Istanbul. Ils préfèrent les centres commerciaux « , explique Yasar Yavuz.
 » La stabilité, c’est tout «Â
Les mesures de soutien aux PME annoncées, jeudi 8 décembre, par le premier ministre, Binali Yildirim, le laissent de marbre :  » Nous n’avons pas besoin de l’aide du gouvernement, nous voulons la stabilité, c’est tout.  »
C’est au cÅ“ur de Sultanahmet, entre la basilique Sainte-Sophie et la mosquée Bleue, qu’a eu lieu, mardi 12 janvier, le premier attentat-suicide contre des touristes étrangers. Attribué à l’organisation Etat islamique, il avait provoqué la mort de dix personnes, pour la plupart des Allemands. Depuis, les attaques terroristes contre les touristes ont continué (4 morts sur l’avenue Istiklal, le 19 mars, 45 personnes tuées, le 28 juin, à l’aéroport Atatürk d’Istanbul), portant un coup au secteur, source importante d’emplois et de recettes en devises.
Le dernier attentat en date, survenu à Besiktas sur les bords du Bosphore, samedi 10 décembre, qui a tué 44 personnes, ne visait pas les touristes, mais des policiers. Revendiqué par des rebelles kurdes affiliés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), il a plongé le pays dans une profonde douleur, doublée d’incompréhension et de colère.
Victime de l’insécurité, traumatisée par un contexte politique dégradé depuis le putsch raté du 15 juillet, la Turquie est plongée dans une période de turbulences. La prospérité économique, qui était jusqu’alors la réalisation majeure du président islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, grand vainqueur des urnes, n’est plus au rendez-vous.
Le changement de mode de calcul du produit intérieur brut (PIB), qui vient d’être ajusté aux normes de l’Union européenne et qui aboutit sur le papier à une hausse de 20 % des revenus des 79 millions de Turcs, ne doit pas faire illusion. L’économie s’est, en effet, contractée de 1,8 % sur un an, au troisième trimestre. Sa première baisse en sept ans, a annoncé, lundi 12 décembre, l’Institut de la statistique. La hausse des dépenses publiques n’a pas suffi à compenser le déclin de la consommation.
Dépendant des investisseurs étrangers pour combler son déficit courant, le pays doit faire face au désengagement de ces derniers et à la volatilité de sa monnaie. La livre turque a perdu 17 % par rapport au dollar depuis le début de 2016. Le risque de change pèse sur les entreprises, endettées, à court terme, en devises.
Contrarié par la chute de la monnaie, le président Erdogan a invité  » ceux qui ont des devises sous leurs matelas  » à courir au bureau de change. Peu après cette déclaration, son porte-parole, Ibrahim Kalin, a fait savoir, preuve à l’appui, que le chef de l’Etat avait converti 220 000 dollars (206 777 euros) en livres turques à la banque Albaraka, où il a un compte.
De son côté, le gouvernement dit vouloir la fin des échanges commerciaux en dollars. Le sujet a été évoqué par le premier ministre, le 5 décembre, lors de sa visite en Russie, le partenaire du moment, avec lequel le commerce se fera désormais en roubles ou en livres turques. La presse progouvernementale revendique  » l’adieu au dollar « . Turkcell, le principal opérateur de téléphonie mobile, a annoncé que ses opérations avec la Chine se feraient en yuans. Les effets bénéfiques de ce  » patriotisme économique  » ont été de courte durée. La lira, qui s’était légèrement rétablie, a replongé après l’annonce, lundi, de la contraction du PIB.
– 1,8 %
C’est la contraction de l’économie turque, sur un an, au troisième trimestre
Il s’agit de la première baisse du produit intérieur brut en sept ans, selon l’Institut turc des statistiques, une preuve des effets négatifs du putsch raté du 15 juillet sur l’économie. L’augmentation des dépenses publiques n’a pas suffi à enrayer le déclin de la consommation des ménages. Excepté la construction, de nombreux indicateurs, comme la production industrielle ou l’activité dans les services sont en baisse.
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