Le premier ministre australien, Anthony Albanese, Ã Canberra, le 17 juin 2024.
Le premier ministre australien a rejeté, lundi 17 novembre, l’offre de la Turquie de coorganiser le sommet de l’ONU sur le climat de 2026, que Canberra souhaite voir se tenir à Adélaïde, dans le sud du pays océanien.
« Non, nous ne serons pas co-hôtes », a soutenu Anthony Albanese, rappelant que la coorganisation « n’est pas prévue » par les règles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. « Ce n’est pas une option et les gens ont conscience que ce n’est pas une option, c’est pourquoi cela a été écarté », a ajouté le chef du gouvernement.
L’Australie et la Turquie, chacune candidate, sont dans l’impasse quant à l’organisation de cette 31ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique qui doit avoir lieu en 2026. Et ce au moment où se déroule la COP30 à Belem, au Brésil.
Nécessaire consensus
Le pays hôte devant être choisi par consensus, aucun des deux pays ne sera retenu si l’un ou l’autre ne retire pas sa candidature, ou s’ils ne parviennent pas à un accord pour partager cette responsabilité. Une situation inédite, qui verrait l’organisation de la prochaine conférence revenir par défaut à Bonn, ville de l’ouest de l’Allemagne qui abrite le secrétariat de l’ONU pour le climat.
Une source diplomatique turque a déclaré, dimanche, à l’Agence France-Presse que son pays « [continuait] de plaider en faveur d’un modèle de coprésidence » pour la prochaine COP.




