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Le Monde, le 09/07/2019
Par Nathalie Guibert
L’achat de missiles antiaériens russes par la Turquie provoque une crise avec Washington, à la grande satisfaction de Moscou.
Sous la pression des Etats-Unis et de l’OTAN, il n’est pas certain que les militaires turcs qui sont actuellement en formation en Russie sur les systèmes de défense antiaérienne S-400 s’en servent prochainement. Quoi qu’il en soit, au final, Moscou a déjà atteint plusieurs objectifs en signant avec Ankara, en 2017, la vente de ces performantes batteries de radars et de missiles.
Après le S-300, vendu dans une vingtaine de pays dont l’Iran, l’Algérie, mais aussi la Grèce, membre de l’OTAN, cet armement est pleinement entré dans la panoplie des outils de la politique étrangère russe. Les S-400 permettent à la fois de compliquer les opérations militaires occidentales, par leurs performances militaires, et de creuser les divisions du camp otanien autour du dossier turc, explique Isabelle Facon, directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique à Paris : « La position russe intègre clairement la problématique du bras de fer stratégique qui l’oppose aux Etats-Unis et à l’OTAN. »
Plus largement, ces armements servent l’axe asiatique de la politique russe et « la nécessité de le poursuivre de manière équilibrée », souligne cette chercheuse.
La Chine fut le premier acquéreur du S-400, en 2015 – subissant par conséquent des sanctions –, suivie de l’Inde, en 2018. Au Moyen-Orient, ces exportations alimentent l’idée russe d’un déclin des autorités occidentales et d’un retour de Moscou comme acteur central – un argument employé dans les pays du Golfe qui ne sont pas des clients traditionnels des matériels militaires russes. Même si peu l’ont concrétisé à ce jour, dix pays de la région ont déclaré leur intérêt, de l’Arabie saoudite à l’Iran.
« Publicité indirecte »
De quoi faire oublier le « Russia doesn’t make anything » (« la Russie ne fabrique rien ») lancé par le président américain Barack Obama en 2014, note Isabelle Facon. « Les S-400 lui offrent une image de puissance technologique et industrielle de premier ordre, qui lui permet de répondre à l’émergence de la Chine sur le marché des armes antiaériennes et de se crédibiliser face à l’OTAN. » Deux nouvelles usines ont été construites depuis 2011 par le producteur, Almaz-Anteï – intégré au conglomérat militaire Rostec –, afin d’honorer les commandes pour la modernisation de la défense aérienne russe et l’export.
Au final, « la publicité indirecte qu’offrent les tensions internationales liées à l’export de S-400 permet à Almaz-Anteï de gommer certaines difficultés, comme des retards dans la mise en service de produits-phares, des problèmes de maintenance ou des limites technologiques », précise Isabelle Facon. Elle souligne ainsi que « le rôle de l’Etat dans la promotion des S-400 est visible et actif ». Le contrat turc « a été financé à un peu plus de 50 % par un prêt russe ».
Jusqu’alors, les industriels et les militaires des Forces aérospatiales russes (VKS) n’étaient pas favorables à la diffusion de ces technologies. Pour eux, l’émergence du HQ-9 chinois, vraisemblablement une copie, démontrait qu’il fallait rester prudents.
La dotation des forces russes, décidée en 2010, était en outre une priorité absolue. Mais elle sera achevée, comme prévu, en 2020. Et « les motivations de premier ordre » de Moscou, de nature politico-stratégique, ont, selon Isabelle Facon, trouvé dans les S-400 un bon vecteur.
Il reste que les experts se posent des questions sur ce que Moscou compte réellement transférer à Ankara. « Il se peut que la Russie exporte une version dégradée de son système, et la Turquie n’a pas obtenu de pouvoir produire les S-400 sous licence, précise la chercheuse. L’accès de l’armée turque à l’électronique du système est très limité. »
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