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Les Echos, le 23/11/2024
Par Virginie Jacoberger-Lavoué
Aux portes de l’UE, avec un coût de production attractif, la Turquie peut-elle contrer la Chine dans la fabrication de textile et de vêtements ? Inditex (Zara), Mango ou Nike y produisent déjà une partie de leurs collections.
Le magasin Zara des Champs Elysées à Paris, la marque star du groupe espagnol Inditex, fabrique en Turquie et en Chine. (Pierre Vassal/Haytham/REA)
Depuis l’après-pandémie, la Turquie se rêve en « usine du monde », capable de contrer la Chine alors que les entreprises ont pris conscience de la nécessité de réduire leur dépendance vis-à -vis de la superpuissance asiatique. Ou, tout au moins, diversifier les sources d’approvisionnement.
Selon le rapport annuel sur « l’état de la mode » (« state of fashion ») du cabinet McKinsey, l’UE a considérablement réduit ses achats de vêtements et textile en provenance de Chine : ils sont passés de 34 % avant la pandémie à 31 % l’an passé. Et l’étude estime que les entreprises de prêt-à -porter européennes vont encore réduire leur dépendance à la superpuissance asiatique, avec un montant des approvisionnements qui « ne devrait pas dépasser les 26 % d’ici à 2030 ».
Outre sa situation géographique, aux portes du marché européen et sur la nouvelle « route de la soie » établie par Pékin, la Turquie peut faire valoir à cette occasion ses coûts de production à peine plus élevés qu’en Chine. Le salaire moyen dans le textile et l’habillement y est évalué à environ 300 euros.
Un savoir-faire bien établi
Le pays dispose en outre d’un historique solide dans ce secteur qui représente 40 % de sa production industrielle. Depuis l’après pandémie, il est le cinquième exportateur mondial de textile. La Turquie est ainsi déjà un pays clé pour les approvisionnements de Nike, de Mango, de H&M, d’Inditex (maison mère de Zara) ou plus récemment de Shein, le champion chinois des vêtements à prix cassés. Celui-ci a évoqué il y a quelques mois sa « production de vêtements » en Turquie sans pour autant communiquer de chiffres.
« La force du pays, c’est sa tradition textile et par ailleurs un savoir-faire qui s’est sophistiqué à proximité de l’Europe », souligne la représentante en Europe d’un géant « fast fashion ». Troisième exportateur de vêtements vers l’UE derrière la Chine et le Bangladesh, la Turquie profite de la volonté des acteurs présents sur le Vieux Continent de réduire les distances avec leurs fournisseurs. Un porte-parole d’Inditex confirme que « l’une des caractéristiques uniques de notre chaîne d’approvisionnement est qu’un grand nombre d’usines qui fabriquent des produits sont situées sur des marchés relativement proches de notre siège d’Arteixo » en Espagne.
Ainsi, qu’il s’agisse du Maroc, du Portugal ou de la Turquie, « 50 % des usines impliquées dans les processus de coupe, de couture, de teinture, de lavage, d’impression et de finition sont situées dans ces marchés de proximité où les pièces les plus ‘ modes sont produites parce qu’elles nécessitent un savoir-faire spécifique disponible sur place », précise-t-on chez le géant espagnol de l’habillement. En Turquie, le groupe fait travailler plus de 330.900 personnes grâce à ses fabricants turcs. Au total, 847 manufactures ont été ses partenaires sur place et au cours de l’année passée et 186 fournisseurs locaux ont répondu à ses commandes.
Cap sur les matières recyclées
De son côté SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot, De Fursac) déclare une part de production « déjà très significative » en zone Euromed (Europe, Europe de l’Est et bassin méditerranéen). « Aujourd’hui, plus de 60 % de nos produits y sont sourcés », indique Isabelle Guichot, directrice générale du groupe. SMCP assure mener régulièrement des audits sociaux par l’intermédiaire d’un tiers expert et indépendant pour garantir le respect du code de conduite établi par le groupe pour ses fournisseurs il y a trois ans environ. Ankara ne joue pas toujours la carte de la transparence sur les conditions de travail sur ses sites de production.
Afin de consolider ses positions à la faveur de la vague des relocalisations, la Turquie fait valoir la flexibilité de ses manufactures, leur faible coût de production et leur expertise. Autant d’arguments qui séduisent de nouveaux professionnels du secteur : Benetton a annoncé il y a un an vouloir y renforcer son activité.
Ankara explore par ailleurs de nouvelles voies de développement dont les matières recyclées. Les tissus des jeans Jules, qui sont made in France, sont en partie des matériaux textiles recyclés en Turquie. Le Français Carbios, dirigé par Emmanuel Ladent, a de son côté récemment développé un partenariat avec le groupe turc Sasa, leader du polyester. Il voit la Turquie comme un marché clé pour soutenir le développement d’une technologie de biorecyclage, « moyen de soutenir la transition vers une industrie textile plus circulaire et durable ».
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