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Courrier International, le 07/06/2024
Au bord du gouffre financier en mai 2023, la Turquie est parvenue à sortir la tête de l’eau, à la faveur d’un changement drastique de politique monétaire. Mais l’inflation continue de peser sur la population, et la capacité à attirer les investissements étrangers demeure tributaire de facteurs politiques et géopolitiques.
Un marché du quartier de Konyaalti, à Antalya, en Turquie, le 28 décembre 2022. PHOTO/DIEGO CUPOLO/AFP
Depuis qu’il a pris les rênes de l’économie turque il y a un an, le ministre Mehmet Simsek s’est évertué, avec succès et avec l’accord du président islamo-nationaliste, Recep Tayyip Erdogan, à démanteler toute la politique économique que le leader turc avait imposée depuis 2018.
La politique de faibles taux d’intérêt, dont il avait alors confié la direction à son gendre, Berat Albayrak, pour des convictions religieuses (le prêt usuraire est en principe déconseillé par l’islam) mais surtout afin de doper la croissance du pays et de certains secteurs, notamment celui du BTP, dont il est proche, avait conduit à une dévaluation massive de la livre turque et à une envolée de l’inflation.
Le taux directeur de la Banque centrale turque est ainsi passé de 8,5 % à 50 % en un an, indique le site d’information Medyascope. Cette politique de hausse des taux d’intérêt a permis de renforcer les réserves de la Banque centrale et de permettre un afflux important d’investissements étrangers qui fait s’envoler la Bourse d’Istanbul, ajoute le média turc.
Boursorama
Une inflation rebelle
Pour autant, cette politique monétaire dite “restrictive” n’est pas encore parvenue à dompter l’inflation, qui s’élevait à 75 % fin mai sur un an, selon les chiffres officiels. Or, c’est cette forte augmentation des prix qui continue d’éroder le pouvoir d’achat des Turcs et de toucher durement l’écrasante majorité de la population. C’est d’ailleurs l’une des principales causes de la défaite du parti au pouvoir lors des élections municipales de mars.
À l’approche des festivités de l’Aïd El-Kébir, la plus importante des fêtes musulmanes, de nombreux Turcs doivent ainsi renoncer à sacrifier un animal, comme le veut la tradition. “Je gagne le salaire minimum, cela fait vingt ans que je sacrifie une bête, mais cette année je dois y renoncer”, regrette ainsi un badaud interrogé par le quotidien Cumhuriyet dans les allées du marché aux bêtes d’Alibeyköy, à Istanbul.
Mais Mehmet Simsek se veut rassurant. “Le pire est derrière nous”, a-t-il promis le 3 juin, rapporte le journal Hürriyet, assurant que l’inflation devrait reculer à moins de 50 % à la fin de l’année et à 33 % d’ici juin 2025. La livre turque, elle, s’est stabilisée ces derniers mois après des années de chute libre (2,3 livres pour un dollar en 2015 contre 32,2 aujourd’hui).
Un système de récompense pour démasquer les fraudeurs
Mais cette embellie pourrait n’être que de courte durée, avertit l’économiste Atilla Yesilada, interrogé par le média en ligne Turkey Recap : “La politique monétaire a été prise en main, mais les avancées sur une réforme fiscale sont faibles, et aucune véritable réforme économique structurelle n’est en cours”, avertit le spécialiste.
Simsek, qui a annoncé de nouvelles mesures fiscales, a également proclamé, fin mai, l’arrivée d’un nouveau système visant à débusquer les fraudeurs : les dénonciations au ministère pour fraudes fiscales seront rémunérées à hauteur de 10 % du montant recouvré, rapporte le média en ligne T24.
Pour redresser la barre, Mehmet Simsek compte en priorité sur les investissements venus de l’étranger. Si les promesses de rendements importants peuvent séduire les investisseurs, la crainte de l’instabilité juridique et sociale entretenue par le pouvoir autoritaire d’Ankara pèse aussi dans la balance.
Les tensions géopolitiques à l’œuvre dans la région sont un autre facteur. Pour attirer les investisseurs occidentaux, la diplomatie turque a fait quelques pas en direction de l’Europe et des États-Unis, notamment concernant le dossier ukrainien. “Le gouvernement turc cherche à attirer des capitaux et des financements occidentaux […]. Si cela devait heurter les intérêts de la Russie, l’économie turque en souffrirait davantage qu’elle n’y gagnerait”, a lancé Vladimir Poutine, à l’attention de celui qu’il appelle “mon ami Erdogan”, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 5 juin, rapporte le quotidien Birgün.
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