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Le Figaro, le 17/08/2020
Par Marine Sanclemente
À l’écart du tumulte des stations balnéaires, ce village discret, à 70 kilomètres d’Izmir, est devenu le trésor de la côte turque. On y cultive un héritage culturel ancien et un esprit bohème entre hôtels de charme, boutiques de créateurs et restaurants de famille.
On l’a un temps surnommé «le nouveau Bodrum». Mais ses embruns ont balayé d’un revers les clichés avant qu’ils ne lui collent à la peau. Plus préservé et moins m’as-tu-vu que son voisin, Alaçati (prononcez «Alatchateu») a tout d’un éden cycladique. Ruelles pavées et sinueuses, façades blanchies à la chaux, volets aux 50 nuances de bleu… Sur les places, on entend parfois parler grec, tandis que certains habitants se revendiquent égéens plutôt que turcs.
Rien n’est dû au hasard. À 6 kilomètres par la mer pointe Chios, l’île natale d’Homère. Dans les années 1800, le village côtier est habité par les travailleurs grecs. Ils sont alors 10 000 à vivre de l’agriculture, de la viticulture et de la production de mastic, une résine naturelle extraite du pistachier qui parfume les desserts. Mais à l’issue du conflit gréco-turc (1919-1922), ils sont contraints à l’exil, laissant derrière eux leurs biens les plus précieux.
Il faudra attendre les années 1970 pour que Alaçati sorte de l’ombre. Des véliplanchistes choisissent cette enclave ventée sur la somnolente péninsule de Çesme comme repaire. Au fil des ans, elle devient la destination préférée des Stambouliotes privilégiés, qui se chuchotent son nom à l’oreille, comme un secret à préserver. Aujourd’hui, le coquet village est l’élu des chefs à la pointe, des designers branchés et d’une élite progressiste qui se ressource dans les anciennes granges, reconverties en boutiques-hôtels exclusifs.
Anciennes bâtisses et restaurants de campagne
Chez Alavya, havre de paix tenu par un couple d’anciens champions olympiques de planche à voile, 25 chambres aux lignes épurées sont réparties dans six bâtisses autour d’un jardin clos et d’une longue piscine. Il doit son nom à l’expression «I love you», prononcée par le très jeune fils des propriétaires.
L’esprit de famille flotte aussi dans les «restaurants de campagne» où les façades en pierre d’époque dissimulent une cuisine généreuse et étonnamment contemporaine. Chez Asma Yapragi, littéralement «feuille de vigne», la chef Ayse Nur Mihçi confectionne des plats inspirés des recettes de sa tante, à partir de produits bio, de saison, et sourcés dans un rayon de 100 kilomètres. Sa spécialité: la patlican salatasi, un mezze à base d’aubergines, de poivrons rôtis et d’ail.
Après avoir choisi son menu dans la cuisine au charme rustique, le visiteur s’installe à une table élégamment dressée dans le jardin, à l’abri des figuiers. La porcelaine peinte façon Wedgwood côtoie des carafes émeraude de la boutique Eskiden, dont le propriétaire a passé vingt-cinq ans à sillonner les villages d’Anatolie à la recherche des plus belles pièces de verrerie traditionnelle.
Le jour déclinant, les moulins à vent d’Alaçati sont la récompense d’une courte marche jusqu’au sommet de la colline. C’est là , en surplomb du village, que le chef Kemal Demirasal, ex-champion de windsurf, à la tête du restaurant Yek, rivalise d’audace avec ses cocktails moléculaires. La fumée du «Amasya», à base de cachaça au piment, de cardamome et de caviar de concombre à l’hibiscus, s’échappe vers un ciel rosé battu par les hélices des moulins. Il est de ces paysages dont le romancier américain Henry Miller a jadis écrit qu’ils donnaient «envie de se baigner dans le ciel».
â—Š
Préparer son voyage
SE RENSEIGNER
Auprès du service de la culture et de l’information de l’ambassade de Turquie (01.45.62.78.68 ; goturkeytourism.com) ou de l’Agence Wisdom Travel (wisdomtravel.com).
Y ALLER
La compagnie turque Sun Express (Sunexpress.com) opère quatre vols directs hebdomadaires vers Izmir depuis Paris, à partir de 120 € l’A/R. Prévoir ensuite une heure de voiture pour rejoindre Alaçati.
SÉJOURNER
Alavya (00.90.232.716.66.32 ; Alavya.com) est un boutique-hôtel luxueux et sans artifices. À partir de 329 € la nuit en chambre double en haute saison, petit déjeuner inclus.
La piscine de l’hôtel Alavya, doté de 25 chambres aux lignes épurées. Alavya
SHOPPING
Chez Yastik by Rifat Ozbek (00.90.212.240.87.31 ; yastikbyrifatozbek.com), on déniche de superbes coussins colorés inspirés des modèles ottomans. Seules des matières nobles sont utilisées, clin d’œil à la Route de la soie.
La céramiste Serap Yurdaer travaillait dans l’industrie du tourisme à Istanbul avant de se lancer dans la céramique et d’ouvrir sa boutique Arts & Crafts (00.90.532.296.23.63). Auteure d’un livre sur le village, elle s’est imposée comme la spécialiste d’Alaçati et se réjouit de livrer des anecdotes aux visiteurs de passage.
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