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Le Figaro, le 16/02/2016
Par Anne Andlauer
Lundi, un hôpital soutenu par Médecins sans frontières (MSF) et situé dans la province d’Idlib, a été détruit par des tirs de missiles russes.
Ankara accuse Moscou de «crimes de guerre» et se dit prêt à une intervention terrestre promettant de ne pas agir seul. Pour l’instant.
Pour le quatrième jour consécutif, mardi, la Turquie est intervenue militairement dans le conflit syrien en bombardant, depuis son territoire, les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans la région d’Azaz, au nord d’Alep. Ankara veut autant enrayer la progression de ces milices, qui contrôlent déjà une grande partie du nord de la Syrie, qu’empêcher le Kremlin d’agir en seul maître du jeu dans cette zone frontalière, où les bombardiers russes pilonnent l’opposition depuis plus de quinze jours.
«Les YPG sont des mercenaires de Moscou (…) S’ils approchent d’Azaz, ils verront notre riposte la plus violente», a menacé mardi le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. Son pays a attribué à la Russie – et qualifié de «crimes de guerre» – des frappes contre des écoles et des hôpitaux à Idlib et Alep, qui ont tué lundi près de cinquante civils, selon l’ONU. «Si les bombardements russes continuent, l’accord de Munich ne fonctionnera pas», tranche un officiel turc sous couvert d’anonymat, en référence aux négociations de la semaine dernière dans la ville allemande. La Russie, les États-Unis et leurs principaux alliés, dont la Turquie, étaient tombés d’accord verbalement sur une «cessation des hostilités» dans un délai d’une semaine.
«Ce sont les Russes qui, en réservant 88% de leurs frappes à l’opposition modérée, aggravent la situation et font fuir des milliers de nouveaux réfugiés vers la Turquie et vers l’Europe»
Ahmet Davutoglu, premier ministre turc
«On nous accuse de nuire aux efforts de paix (…) mais ce sont les Russes qui, en réservant 88% de leurs frappes à l’opposition modérée, aggravent la situation et font fuir des milliers de nouveaux réfugiés vers la Turquie et vers l’Europe», avance le responsable turc. Dans la région d’Azaz, en territoire syrien mais à deux pas de la frontière, les camps construits par Ankara hébergent près de 100.000 civils. La Turquie, qui accueille déjà 2,6 millions de Syriens, refuse d’ouvrir ses portes mais promet de le faire en cas de «menace pour la sécurité» des déplacés. Autrement dit, si les frappes russes et les Kurdes des YPG s’approchaient trop de sa frontière.
Une «ligne rouge» pour Ankara, paniqué à l’idée que le Parti de l’union démocratique (PYD), branche politique des YPG, n’installe un Kurdistan unifié et autonome dans le nord de la Syrie. La Turquie considère le PYD comme un groupe terroriste émanant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), contre lequel elle mène depuis l’été dernier une offensive sanglante dans le Sud-Est anatolien. Les États-Unis, à l’inverse, voient le PYD comme un allié capable d’appuyer au sol leurs bombardements anti-Daech.
«Nous pensons que les combats en Syrie ne cesseront pas sans une opération au sol»
«La probabilité est très grande que les armes livrées au PYD se retrouvent dans les mains du PKK et servent à attaquer la Turquie», proteste-t-on à Ankara. Assez pour que des soldats turcs franchissent la frontière? «Il n’y aura pas d’opération militaire unilatérale de la Turquie en Syrie. Mais nous pensons que les combats en Syrie ne cesseront pas sans une opération au sol», répond l’officiel turc. Quelle en serait la cible? «Tous les groupes terroristes (…) y compris le PYD.» Et d’ajouter, évasif: «Il est difficile de savoir ce qu’il se passera dans dix jours. Si les choses changeaient, les plans pourraient changer.»
La Turquie semble ménager toutes les marges de manÅ“uvre. Elle est pourtant l’une des grandes «perdantes» de l’intervention russe: Bachar el-Assad, le président honni, se trouve renforcé ; les ennemis kurdes aussi, au prix – «bonus» pour Moscou – d’une brouille turco-américaine ; les bombardements laminent les rebelles soutenus par Ankara et des milliers de réfugiés affluent vers sa frontière. Pas étonnant, dès lors, que les Turcs soient les premiers à applaudir Angela Merkel, qui a jugé «utile» la création d’une «zone d’exclusion aérienne» dans le nord de la Syrie. Une vieille idée turque, que rejette Moscou autant que Washington.
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Un convoi test d’aide humanitaire de l’ONU vers plusieurs villes assiégées
L’émissaire de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a annoncé l’envoi mercredi d’un convoi vers plusieurs villes assiégées par le régime ou des rebelles, un test sur la volonté des acteurs de la guerre de laisser passer l’aide humanitaire.
«Il est clair que c’est le devoir du gouvernement syrien d’atteindre tous les Syriens et de permettre à l’ONU d’apporter une aide humanitaire, après si longtemps», a-t-il dit mardi, à Damas, avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid el-Mouallem.
«Demain (mercredi, NDLR),nous allons tester (la volonté de laisser passer l’aide, NDLR) et nous serons capables après de parler davantage»,a ajouté l’émissaire de l’ONU.
Selon une source du Croissant-Rouge syrien, le convoi de mercredi doit ravitailler les localités chiites de Foua et Kefraya, assiégées dans le nord par les rebelles, ainsi que Madaya et al-Zabadani, encerclées par l’armée dans la région de Damas.
Plus d’un million de personnes vivent avec «un risque accru de décès» à cause du manque de nourriture, d’électricité et d’eau courante, dans 46 localités encerclées, selon un rapport de l’ONU.
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