Deux journalistes britanniques du groupe de presse Vice News, arrêtés jeudi par la police turque avec leur fixeur, « seront présentés [lundi 31 août] au tribunal où ils devront faire face à des accusations infondées en lien avec le terrorisme », assure Vice News dans un communiqué.
Soupçonnés d’avoir travaillé sans autorisation dans le sud-est de la Turquie, en proie depuis plus d’un mois à de violents affrontements entre les forces de sécurité turques et les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), les trois reporters seraient désormais accusés de soutenir l’Etat islamique.
« Fausses allégations »
Jake Hanrahan et Philip Pendlebury ont été interpellés jeudi soir dans le district de Baglar, province de Diyarbakir, où ils filmaient les combats entre les forces turques et les combattants séparatistes kurdes du PKK.
Vice News a déclaré être en contact avec les autorités compétentes pour obtenir la libération de ses journalistes. « Amnesty International, Le Comité pour la Protection des Journalistes, PEN International et de nombreux autres ont appelé à ce que ces fausses allégations soit abandonnées et à la libération immédiate du groupe de journalistes », écrit le groupe de presse.