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Le Figaro, le 17/06/2015
Nathalie Simon
Interview. La réalisatrice turque s’est illustrée à Cannes avec « Mustang », un premier film dédié à la jeunesse et à la liberté.
Opiniâtre, Deniz Gamze Ergüven a dû affronter plusieurs tempêtes avant de réaliser Mustang, son premier long-métrage couronné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes par le Label Europa Cinéma. Formée à la Fémis en 2002, la trentenaire s’était distinguée avec Une goutte d’eau (2006), son film d’études présenté à la Cinéfondation de Cannes et récompensé au Festival du film de Locarno. La réalisatrice vit entre la Turquie et la France et est enchantée que Mustang ait été vendu en Amérique latine, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Belgique, Pologne…
Le Figaro. – Ce film a failli ne pas sortir ?
Deniz Gamze Ergüven. – J’ai eu plusieurs financements, mais une productrice s’est retirée la veille du tournage. Il y a eu un vent de panique, alors que j’étais prête. J’allais rentrer chez ma mère et faire une dépression quand un producteur est venu à la rescousse. Je n’avais rien dit aux comédiennes, un pilote ne dit pas à ses passagers que l’avion est sur le point de se crasher. Après, chaque jour de tournage a eu son lot de catastrophes, plutôt du côté français que turc. Le plus important, c’était les actrices et le décor. Il fallait rester zen.
L’histoire de ces filles reflète-t-elle la réalité en Turquie ?
Plein de choses sont vraies. Enfant, j’ai moi-même vécu la scène du début quand les filles montent sur les épaules des garçons. Mais contrairement à elles, j’étais mortifiée. Je voulais parler de cette chape de plomb très pesante. La société turque est partagée entre des pics de modernité et le poids patriarcal, conservateur.
Avez-vous tout de suite pensé à une fratrie ?
Oui, j’ai imaginé un corps à cinq têtes, cinq destins possibles de filles. Un été, un garçon avait demandé à un copain le téléphone de la maison. Il avait demandé : « Pour laquelle des filles ? » Le garçon avait répondu : « N’importe laquelle . » D’où l’idée de nébuleuse. Il y a un peu de moi dans chacune de ces filles.
Comment s’est passé le casting ?
Ça a été un long processus. J’avais écrit un cahier des charges précis qui me permettait de déceler les qualités dont j’avais besoin pour les diriger. Deux comédiennes sont professionnelles : Elit Iscan, 12 ans, qui joue Ece, je l’ai sollicitée tout de suite, j’avais peur qu’elle grandisse trop avant le tournage ! Et aussi Tugba Sunguroglu (Selma), que j’ai remarquée dans un avion entre Istanbul et Paris. Les trois autres sont débutantes.
Vous aviez aussi une idée très précise du lieu de tournage…
Oui, je voulais une maison comme dans un conte, une nature inquiétante, une maison adossée à une montagne, au bord de la mer avec l’impression d’être au bout du monde. Nous avons trouvé tardivement le village, à 600 km au nord d’Istanbul.
Votre film est-il un acte militant ?
J’essaie de dire des choses l’air de rien. Il parle de ce qu’est être une femme en Turquie aujourd’hui. La caméra est pour la première fois de ce côté-là . De nombreux territoires n’ont pas été abordés, comme le désir féminin ou la maternité. Je n’ai jamais vu une femme allaiter à l’écran.
Comment pensez-vous qu’il sera reçu en Turquie ?
Les premières réactions sont positives. Je pense que les filles, leur désir de liberté, peuvent entraîner l’adhésion du public. On voit le monde à travers leurs yeux, on est ému par ce qui leur arrive. Il peut être reçu comme un James Dean contestataire qui a le droit de l’être. En plus, les filles sont belles, rafraîchissantes.
Avez-vous pensé à d’autres films en le réalisant ?
J’y pense au moment d’élaborer la structure du scénario. Pour Mustang, c’était L’Évadé d’Alcatraz de Don Siegel. Et aussi The Misfits de John Huston pour la métaphore des chevaux. Mustang a quelque chose d’indomptable. C’est le prénom de l’une de mes petites cousines qui signifie petit cheval sauvage.
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