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France 24, le 24/11/2025
Le pape Léon XIV se rendra jeudi en Turquie puis au Liban dans le cadre de son premier voyage à l’étranger. Un déplacement de six jours qui fait figure de test pour le souverain pontife, dont le style discret contraste avec son prédécesseur François.
Un anniversaire religieux de premier plan en Turquie, suivi d’une visite dans un Liban en crise : Léon XIV entamera jeudi 27 novembre son premier voyage à l’étranger au cÅ“ur du berceau historique du christianisme, dans un contexte de fortes tensions régionales.
Ce déplacement de six jours (27 novembre – 2 décembre) fait office de premier grand test international pour l’évêque de Rome, dont le style discret contraste avec celui de son charismatique prédécesseur François, six mois après son élection à la tête de l’Église catholique.
Pour son premier voyage hors d’Italie, le pape américain mettra l’accent sur le dialogue interreligieux et l’appel à la paix aux portes d’un Moyen-Orient fracturé par les conflits et progressivement délaissé par les chrétiens.
Robert Francis Prevost se rend en Turquie pour célébrer les 1 700 ans du Concile de Nicée, où a été rédigé le Credo, fondement de la foi chrétienne. Une commémoration riche en symboles qui veut rappeler que l’unité des chrétiens reste possible.
Si la visite de Léon XIV fait peu de bruit dans le pays à majorité sunnite où les chrétiens ne représentent que 0,1 % des 86 millions d’habitants, elle est attendue avec ferveur au Liban, exception multiconfessionnelle de la région.
Longtemps érigé en modèle de coexistence, le pays est englué depuis 2019 dans une crise dévastatrice qui affecte toutes les strates de la population : effondrement monétaire, appauvrissement généralisé, services publics défaillants, explosion du port de Beyrouth en 2020, guerre avec Israël…
« Aujourd’hui, les Libanais sont fatigués », résume auprès de l’AFP Vincent Gelot, directeur du bureau Liban et Syrie pour L’Å’uvre d’Orient, association catholique qui vient en aide aux chrétiens d’Orient. « Ils attendent une parole de vérité envers les élites libanaises ainsi que des actes forts et concrets. »
Des impayés colossaux
Cette visite « exceptionnelle » va « mettre en lumière les difficultés qu’encourt le Liban », qui espère un « déblocage politique et économique », renchérit l’ambassadeur du Liban près le Saint-Siège, Fadi Assaf.
Les préparatifs battent leur plein sur les sites que visitera le souverain pontife, avec la restauration de routes bordées de panneaux à son effigie. « Le Liban veut la paix », peut-on y lire.
Cette dernière est loin d’être acquise : malgré un cessez-le-feu, Israël mène des frappes meurtrières en affirmant viser le Hezbollah, tandis que l’armée libanaise est sous pression pour désarmer le mouvement chiite.
Entre « cycle infernal de guerres et de souffrances », « espoirs déçus » et « incertitudes sur l’avenir », les Libanais « savent bien que (cette visite) ne va pas régler tous leurs problèmes », reconnaît Vincent Gelot.
Néanmoins, à l’image d’un hôpital psychiatrique géré par des sÅ“urs franciscaines où doit se rendre Léon XIV, elle peut souligner le rôle des organismes privés – souvent religieux – pour assurer l’accès aux soins ou à l’éducation, estime-t-il.
Dans un rapport publié la semaine dernière, l’Œuvre d’Orient a évalué à 150 millions de dollars le montant des impayés de l’État libanais envers plus de 250 associations et organisations caritatives.
Un dialogue avec l’orthodoxie
Parmi les autres temps forts, une rencontre avec les jeunes du pays, une messe en plein air avec 100 000 personnes et une prière silencieuse sur le site de l’explosion du port, qui a fait plus de 220 morts et dévasté une grande partie de la capitale libanaise.
Pour Mgr Abdo Abou Kassem, coordinateur médiatique de la visite pour l’Église, le pape souhaite aussi « réaffirmer le rôle du Liban comme message (de vivre-ensemble), qui constitue un modèle pour l’Orient et l’Occident » à travers une rencontre inter-religieuse dans le centre de Beyrouth.
L’étape turque, carrefour stratégique entre Orient et Occident, permettra aussi à Léon XIV d’affirmer sa vision du dialogue avec l’islam : il rencontrera jeudi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara et se rendra samedi à la Mosquée bleue d’Istanbul.
Mais c’est bien l’unité des chrétiens qui dominera avec l’anniversaire du Concile de Nicée à l’invitation du patriarche Bartholomée Ier, primat de l’Église orthodoxe de Constantinople, sur fond de tensions avec Moscou.
En l’an 325, ce premier concile Å“cuménique considéré comme un moment fondateur pour le christianisme avait rassemblé quelque 300 évêques de l’Empire romain et établi des bases doctrinales dont le Credo de Nicée, une déclaration de foi toujours utilisée.
Sur les rives du lac d’Iznik, le nom actuel de Nicée dans la province turque de Bursa, Léon XIV rejoindra vendredi les dignitaires de différentes Églises orthodoxes pour une prière Å“cuménique à laquelle devait initialement participer François, décédé en avril.
Premier exercice diplomatique
En interne, « Léon XIV essaie de retricoter les déchirures qui traversent l’espace catholique. Et à l’extérieur, il manifeste son souci d’unité des chrétiens », explique à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.
Au-delà de divergences doctrinales, les catholiques reconnaissent l’autorité universelle du pape comme chef de l’Église, tandis que les orthodoxes sont organisés en Églises autocéphales.
Le monde orthodoxe apparaît plus fragmenté que jamais : la guerre en Ukraine a accéléré la rupture entre les patriarcats de Moscou et de Constantinople. Le patriarche russe Kirill, proche soutien de Vladimir Poutine, n’a pas été invité à Iznik.
Pour Léon XIV, l’exercice diplomatique s’annonce délicat : il s’agit d’éviter d’irriter Moscou, qui redoute que le Vatican renforce le rôle de Constantinople comme interlocuteur privilégié et fragilise son influence.
Le dernier pape à avoir visité le Liban était Benoît XVI en 2012, tandis que la dernière visite papale en Turquie remonte à 2014 avec François.
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