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Le Petit Journal d’Istanbul, le 21/02/2024
Pauline Sorain
Une des grandes richesses de la Turquie repose sur son exceptionnel patrimoine archéologique. Il attire chaque année des millions de visiteurs et constitue pour le pays une valeur non-négligeable, tant sur le plan culturel qu’économique. La pleine souveraineté sur son patrimoine culturel constitue pour un Etat, quel qu’il soit, une condition essentielle pour s’affirmer et rayonner. Dans cette perspective, depuis de nombreuses années, la Turquie redouble d’efforts afin d’obtenir la restitution de ce patrimoine.
© Agence de presse Anadolu
Si cet engagement n’est pas récent, il gagne indéniablement en visibilité ces dernières années. Dans cette quête, les autorités turques sont confrontées à plusieurs cas de figures. En effet, de nombreuses œuvres exposées dans les musées ou dans des collections privées du monde entier ont été découvertes en Turquie et sont fréquemment issues soit d’un trafic de contrebande, soit d’une spoliation plus ancienne. A contrario, d’autres ont quitté le pays en toute légalité au gré d’accords signés entre l’Empire Ottoman et différents pays.
Un combat de longue haleine
La volonté de rapatrier ce patrimoine culturel éparpillé s’inscrit dans une politique plus globale des autorités turques qui cherchent à faire du patrimoine un véritable instrument d’affirmation sur la scène internationale. Le patrimoine culturel croise ainsi le chemin de la diplomatie d’influence et de la souveraineté nationale.
Si le rapatriement de pièces archéologiques constitue un des fers de lance des autorités turques, il est aussi dans le viseur d’un certain nombre de pays, et notamment du procureur de l’Etat de New-York qui œuvre depuis plusieurs années pour rendre aux pays concernés les œuvres indument acquises.
Ainsi, en décembre 2023, faisant suite à une décision judiciaire, le ministère turc de la Culture et du Tourisme a récupéré à New-York 41 œuvres archéologiques, dont certaines avaient été volées dans les années 1960 sur le site de Bubon dans le sud-ouest du pays. Parmi celles-ci figuraient deux têtes de l’empereur romain Caracalla qui étaient exposées respectivement au Fordham Museum of Art et au Metropolitan Museum of Art de New-York. A cette occasion, le procureur Alvin Bragg a précisé dans son communiqué que 90 antiquités d’une valeur de plus de 60 millions de dollars avaient été restitué à la Turquie en moins de deux ans.
De nombreux contentieux encore pendants
Un conflit reste au cœur de nombreuses turbulences : la question de la restitution des carreaux de faïence d’Iznik. En effet, depuis 2009 la Turquie réclame au musée du Louvre la restitution de 60 carreaux de céramiques d’Iznik datées du XVIème siècle. Ces céramiques encadraient le mausolée du Sultan Selim II, fils de Soliman le Magnifique, dans l’enceinte de Sainte-Sophie. Alexis Sorlin-Dorigny, collectionneur français qui travaillait à la restauration de Sainte-Sophie à la fin des années 1880 aurait emportées les céramiques et les aurait remplacé par des copies.
Les demandes de restitution envoyées au Louvre et au ministère de la Culture par l’ancienne direction du musée de Sainte-Sophie et par la DGPM turque (Direction Générale du Patrimoine et des Musées) restent à ce jour sans suite. En 2012, le ministre français de la Culture, Frédéric Mitterrand, avait rejeté la demande de restitution, en s’appuyant notamment sur la Convention de l’UNESCO de 1970 contre le trafic illicite d’Å“uvres d’art qui affirme la non-rétroactivité des opérations antérieures à cette date.
Le directeur du musée du Louvre avait, pour sa part, considéré qu’il fallait envisager cette question dans le cadre d’un dialogue de coopération future entre la Turquie et le Louvre. Un tel dialogue interétatique s’est avéré fructueux avec l’Allemagne, qui en 2011, à la suite d’une demande de restitution formulée en 1986, a signé un accord avec la Turquie prévoyant le retour du Sphinx Hittite de Boğazköy.
De son côté la Turquie n’est pas en reste et fait, elle aussi, l’objet de demandes de restitutions. Par exemple, le Liban réclame le retour du sarcophage dit d’Alexandre (IVe siècle av. J.-C.), provenant de la nécropole de Sidon au Liban, que vous avez sûrement pu admirer au musée archéologique d’Istanbul…
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