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France Culture, le 03/07/2021
Par Claude Guibal et Avec AFP et Reuters
Le monde dans le viseur | Les forces de police turques ont violemment tenté de mettre fin à la marche des Fiertés, interdite, le 26 juin à Istanbul, dans un contexte de violences accrues contre les communautés LGBTQIA.
100 000 personnes dans les rues d’Istanbul, une immense vague aux couleurs arc-en-ciel : en 2014, le succès de la première marche des Fiertés homosexuelles en Turquie avait révulsé le pouvoir ultraconservateur de Recep Tayyip Erdogan .
Chaque année, depuis, les communautés LGBT turques bravent l’interdiction systématique par les autorités de ce rassemblement annuel. Une pression et une hostilité qui n’ont fait qu’empirer dans un contexte exacerbé par la violence de la répression à l’égard de tous ceux qui incarnent l’opposition politique, que soutient massivement la communauté LGBT. En s’attaquant de façon frontale aux communautés homosexuelles et transgenres, fréquemment traitées de « dégénérés » par le ministre de l’Intérieur Süleyman Soylu, le pouvoir tente ainsi de décrédibiliser ses adversaires auprès d’une population turque majoritairement conservatrice.
Samedi 26 juin, sous les tirs de lacrymogènes, la police turque a tenté de disperser la foule qui s’était rassemblée aux alentours de la place Taksim. C’est là que se trouvait le photographe de l’AFP Bülent Kiliç, auteur de cette image.
« On y sent une grande tension, note le photographe Stéphane Lagoutte, co-directeur de l’agence Myop, dont le travail dans les manifestations en France est très souvent repris par la presse. Le personnage principal crie, son bras est tiré vers l’arrière. L’image est bouchée vers la droite, par la police, les uniformes, qui l’assombrissent et poussent l’Å“il vers le personnage plus clair, son haut rose, la lumière. »
Il souligne la force de la composition de l’image :
Tout concourt à se projeter vers cette personne malmenée, entourée par les policiers, les bras tendus qui dessinent un cadre, ainsi que cette main hors-champ, qui dirige vers le point focal de la photo.
_ »C’est une photo « de l’intérieur », ajoute-t-il, lui qui privilégie le travail au 35 mm dans les manifestations qui permet d’être « dans la scène, et de permettre ainsi à celui qui regarde la photo d’y être avec nous »_. Comment capturer une action collective ? La réflexion animera une des discussions organisées par Myop dans le cadre des rencontres photographiques d’Arles, qui débutent cette semaine.
« Photographier une foule ou une manifestation nécessite d’être en osmose avec l’environnement pour le comprendre et anticiper, reprend Stéphane Lagoutte. Être attentif aux sons, aux déplacements, pouvoir capter la dynamique d’un groupe, être à la fois proche, tout en sachant construire la vue d’ensemble, tout en ayant conscience qu’on ne raconte pas tout en une image, et qu’elle nécessite toujours une légende correctement rédigée. » Stéphane Lagoutte reconnaît s’être beaucoup questionné sur le rôle joué par la présence des photographes dans les manifestations.
Pendant les rassemblements après la mort de George Floyd, il y avait des scènes extrêmement visuelles, la foule genou à terre et poing levé. Ces gestes étaient-ils intentionnellement faits pour générer des images pour nous, photographes, ou s’agissait-il de s’approprier ainsi un symbole pour le faire exister ?
La communauté turque LGBT cible de prédilection du pouvoir
Rien de cela dans l’image de Bülent Kiliç, instantané de violence qui résume la situation en Turquie. Discours homophobe en hausse, marques boycottées, comme Decathlon, visée après avoir exprimé son soutien aux LGBT : l’animosité croissante du pouvoir turc a ébranlé une communauté autrefois effervescente en Turquie et écorné l’image d’un pays longtemps considéré comme une oasis de tolérance dans le monde musulman.
Les associations LGBT dénoncent une « campagne de haine » visant à faire oublier les problèmes économiques des électeurs, au risque d’encourager les violences contre une communauté particulièrement vulnérable. La charge contre le mouvement LGBT a été particulièrement virulente ces dernières semaines, dans un contexte de manifestations d’étudiants de l’université Bogazici, à Istanbul.
Après la découverte d’une Å“uvre d’art associant un lieu saint de l’islam et un drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, les autorités ont fermé début février le club LGBT de l’établissement, et lâché leurs coups, certains accusant les homosexuels de « propager des maladies ». Dans un discours télévisé, le président Erdogan s’en est ouvertement pris aux « lesbiennes, ou je ne sais quoi », ajoutant « LGBT, il n’y a rien de tel ».
Intimidation, arrestations, les médias visés par le pouvoir turc
Pour les militants LGBT, ces pressions s’expliquent aussi par la visibilité croissante de cette communauté qui est devenue l’une des forces les plus dynamiques d’une société civile laminée par la répression depuis une tentative de putsch en 2016. Quelques minutes après avoir pris ce cliché, alors qu’une vingtaine de manifestants étaient arrêtés, Bülent Kiliç était à son tour violemment interpellé puis détenu. L’image du photojournaliste maintenu au sol par la police a fait le tour des réseaux sociaux.
Reporters in Istanbul and Ankara have rallied to demand protection from the police following the violent arrest of award-winning @AFP photographer @Kilicbil, who was covering a banned Istanbul Pride eventhttps://t.co/8hCJJeUlpr pic.twitter.com/i7VDyPtr3d
— AFP News Agency (@AFP) June 30, 2021
Distingué par de nombreux prix prestigieux – World Press et Pulitzer notamment – Bülent Kiliç est un des plus célèbres photographes de l’Agence France Presse, et son arrestation a provoqué de vives réactions dans la presse internationale.
Leman dergisine bu incelik dolu kapağından dolayı teşekkür ederim. @lemandergisi #NefesAlamıyorum #Pride2021 pic.twitter.com/SM4SuTrKb9
— Bulent KILIC (@Kilicbil) June 30, 2021
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