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Le Monde, le 07/05/2020
Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)
Des articles très critiques à l’égard du président syrien ont été publiés par la presse russe.
Moscou fait-il la démonstration publique de son impatience envers Damas ? La publication, mi-avril, d’une série d’articles très critiques à l’égard du président syrien, Bachar Al-Assad, a piqué la curiosité des observateurs, qui y voient un moyen pour le Kremlin de faire part de son mécontentement.
Ces textes s’en prenaient à la corruption du régime syrien et à son impopularité : une « enquête d’opinion » attribuait ainsi à Bachar Al-Assad seulement 32 % d’intentions de vote pour la présidentielle de 2021. Surtout, ils sont apparus sur le site RIA FAN, contrôlé par l’homme d’affaires Evgueni Prigojine, tenu pour être le patron de la société de mercenaires de Wagner. Autrement dit, l’homme des basses œuvres et des missions secrètes du Kremlin à l’extérieur de la Russie. D’autres sites confidentiels ont repris ces éléments de langage, insistant sur les « caprices de la famille Assad » ou posant la question théoriquement taboue à Moscou : « Qui peut remplacer Assad ? »
Les publications sur RIA FAN ont, elles, été effacées, et le site a été jusqu’à évoquer des « attaques informatiques » pour expliquer l’apparition de « fake news concernant le président syrien ». Selon certains observateurs, M. Prigojine pourrait aussi avoir tenté de s’immiscer dans les luttes de clans qui déchirent actuellement Damas. Le père et le frère de Rami Makhlouf, cousin de Bachar Al-Assad tombé en disgrâce, sont installés en Russie et y disposent de relais.
Equation insoluble
L’existence de désaccords, voire de conflits, entre les alliés russe et syrien n’est pas une nouveauté, même si ceux-ci restent le plus souvent tus. L’équation, insoluble, est connue depuis longtemps : sans Moscou, Assad a perdu ; hors Assad, Moscou est perdu.
Sauf que, ces dernières semaines, les agendas des deux parties ont fortement divergé : mise à mal par la chute des cours du pétrole et l’épidémie due au coronavirus, la Russie veut éviter de nouvelles escalades, notamment avec la Turquie, alors que Damas pousse à la confrontation dans le nord-ouest du pays, à Idlib.
« Moscou utilise des canaux diplomatiques, des canaux politiques, ces signaux sont en quelque sorte un complément, note Aleksandr Choumiline, directeur du Centre d’études sur le Moyen-Orient de l’Académie des sciences de Russie. Il y avait déjà eu des désaccords, mais moins sérieux. Aujourd’hui, la Russie a besoin d’une solution politique, réelle ou fictive, pour sortir le sujet syrien de l’agenda. »
L’agence Bloomberg cite quatre sources au sein du pouvoir russe qui confirment, anonymement, l’impatience russe face à l’inflexibilité de Bachar Al-Assad, autant sur le plan régional que dans les discussions avec l’opposition pour une résolution politique du conflit.
« Beaucoup de fantasmes »
« Malgré des succès tactiques, remportés principalement grâce au soutien de l’aviation russe, la campagne à Idlib a montré les limites de ce qui est possible par le biais militaire, écrit l’ancien diplomate russe Aleksandr Aksenenok. Il est temps pour la Turquie et la Russie de chercher des compromis significatifs basés sur une vision commune de ce que peut être l’avenir politique de la Syrie. »
La publication de la tribune corrosive de M. Aksenenok par le Conseil russe des affaires internationales, une structure affiliée aux autorités, a elle aussi été interprétée comme un moyen pour Moscou de rendre public son mécontentement et de faire pression sur Damas. Des sites moyen-orientaux ont voulu y voir l’existence d’un « accord entre la Russie, la Turquie et l’Iran pour renverser Assad ». M. Aksenenok est toutefois connu pour être un partisan de longue date du compromis en Syrie, et exprime régulièrement son scepticisme vis-à -vis d’Assad.
« Il y a beaucoup de fantasmes dans l’analyse de ce que Moscou pourrait vouloir dire à Damas, estime aussi Maxime Soutchkov, expert sur le Moyen-Orient et qui travaille précisément au sein du Conseil russe pour les affaires internationales. Certains experts poussent leurs opinions, ou les testent dans le débat public, mais l’humeur à Moscou, s’agissant des affaires internes syriennes, est plutôt au wait and see. »
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