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Le Point, le 28/10/2018
Par Thierry Vigoureux à Istanbul
Un nouvel aéroport aux capacités exceptionnelles sera inauguré lundi à Istanbul. De quoi transformer le transport aérien des prochaines années.
En 2019, le nouvel aéroport d’Istanbul devrait accueillir 90 millions de passagers par an.
© DR
Pour les avions, la route de la soie passe par Istanbul. Le survol de l’ancienne Constantinople est un passage quasi obligé lors des trajets directs entre l’Asie et l’Europe. L’aéroport d’Istanbul, installé au bord du Bosphore, jouit d’une position beaucoup plus stratégique que ceux du Golfe, à Dubaï, Abu Dhabi ou encore Doha. Ces hubs nécessitent de faire un détour pour y faire escale et prendre des correspondances.
Un atout dont Turkish Airlines a su se saisir. Née en 1933, la compagnie turque affiche, depuis les années 1990, une croissance régulière passant de 14 millions de passagers transportés en 2005 à 74 millions attendus cette année. Et prévoit de doubler sa flotte d’ici 2023, avec 500 avions. Ainsi, Turkish Airlines multiplie les prises de commandes, par centaines d’appareils, auprès d’Airbus et de Boeing.
Gros nuage toutefois dans le ciel, l’actuel aéroport Ataturk, au sud-ouest d’Istanbul, est saturé et ne peut être agrandi, coincé entre la ville et la mer de Marmara. D’où la nécessité d’un nouvel aéroport, apparue bien avant l’arrivée au pouvoir du tout-puissant président turc Recep Tayyip Erdogan. Mais c’est lui qui, lundi, inaugurera le nouvel aéroport, le plus grand du monde.
À défaut de pouvoir lui donner son propre nom, Erdogan aurait choisi celui de « sultan Abdul Hamid », un dirigeant de la fin du XIXe siècle, connu pour ses massacres… La chape de plomb qui règne actuellement en Turquie est telle que Hüseyin Kadri Samsunlu, le PDG d’iGA, le futur opérateur de l’aéroport, affirmait, gêné, devant la presse internationale jeudi dernier ne pas connaître le nom choisi pour le nouvel aéroport… INA, pour Istanbul New Airport, est souvent employé pour désigner la nouvelle infrastructure et ne fâcher personne.
Deux mois de rodage
Mais pour le passager, quelle que soit la compagnie aérienne qui le transporte, le nouvel aéroport gardera le même code que l’ancien, IST, utilisé par les systèmes de réservation et inscrit sur le billet d’avion. Pour Turkish Airlines, qui assure 111 vols hebdomadaires depuis Roissy-CDG, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et Bordeaux, le déménagement est prévu le 29 décembre et doit durer 44 heures, le temps d’acheminer le matériel de piste, l’outillage de maintenance, les stocks de pièces détachées, etc. Air France, qui ne dessert plus directement Istanbul, a confié la liaison à sa filiale Joon, qui changera d’aéroport le 31 décembre. Sa partenaire sur Paris-Istanbul, la low cost turque Atlasglobal, est attendue au nouvel aéroport le 1er janvier 2019.
Bordé au nord par la mer Noire, le domaine aéroportuaire de la nouvelle structure, située dans une zone peu urbanisée d’anciennes mines de charbon, s’étend sur 67 500 hectares. En comparaison, Roissy-CDG est installé sur 3 250 hectares. Le consortium iGA a remporté l’appel d’offres. Le groupe ADP, actionnaire à 46,12 % de TAV (aéroport Ataturk) ne fait pas partie du tour de table du nouvel équipement et devrait être indemnisé à la fermeture des installations actuellement en service. Six pistes peuvent être installées sur le domaine, ce qui permettra en 2028 d’accueillir 200 millions de passagers par an quand Atlanta, qui était jusqu’à présent le plus grand aéroport du monde, en voit passer 104 millions. Lors de la première phase, en 2019, la capacité est estimée à 90 millions de passagers.
Métro en construction
Pour y arriver en voiture, il faut suivre depuis le centre-ville d’Istanbul l’autoroute D.020 avec les indications « Havalimani », sans autre nom. C’est un peu plus long (35 kilomètres) que pour l’ancien aéroport Ataturk, mais peut-être plus rapide, car moins encombré. En revanche, pour emprunter un transport en site propre, il faudra attendre 2020 avec la prolongation du métro. Sur notre carte figure aussi une ligne de train rapide vers Ankara, à réaliser, qui franchit le Bosphore.
Dès lundi, une poignée de vols régionaux de Turkish Airlines (Ankara, Antalya, Baku, Ercan, Izmir) va permettre de tester les nouvelles installations pendant deux mois. Le système de traitement des bagages de soute, par exemple, compte 42 kilomètres de tapis pour trier jusqu’à 31 200 bagages à l’heure destinés aux 304 destinations de Turkish Airlines dans le monde. C’est, en général, un maillon faible dans un aéroport. On redoute surtout que l’accumulation de bugs aboutisse à une paralysie du système, comme cela avait été le cas lors de l’ouverture du terminal 5 à Heathrow il y a dix ans. L’image de British Airways en avait pâti.
L’aérogare, avec ses cinq blocs de jetées dont une pour les lignes intérieures, pourra accueillir tous les types d’aéronefs, y compris les superjumbos Airbus A380, avec 77 portes d’embarquement et 143 passerelles d’embarquement. 114 avions gros porteurs peuvent accoster simultanément.
Coûts divisés par deux
Quatrième plus grande compagnie aérienne au monde par son réseau, Turkish Airlines, membre de Star Alliance comme Lufthansa ou Singapore Airlines, présente dans 121 pays, n’est pas clouée au pilori par les transporteurs occidentaux comme le sont les compagnies du Golfe. Elle s’appuie sur un bassin de population conséquent de 80 millions d’habitants, dont 15 millions à Istanbul, la plus grande métropole d’Europe. Par ailleurs, pour alimenter ses correspondances internationales, soixante métropoles sont situées à moins de trois heures de vol.
Les finances de la compagnie turque, bien gérée, cotée en Bourse, sont le plus souvent dans le vert, bien aidées par sa position géographique exceptionnelle sur la route de la soie. Pour assurer un vol quotidien aller et retour depuis Istanbul vers de nombreuses destinations asiatiques (Singapour, Pékin, Hong Kong, etc.), un seul avion long-courrier est nécessaire quand deux appareils sont engagés pour le même service par les compagnies d’Europe occidentale. L’immobilisation en capital est divisée par deux. Autre impact, l’équipage turc peut assurer le vol retour après seulement une nuit de repos contre deux pour les transporteurs français, allemands, anglais, etc. Un impact économique qui n’est pas négligeable.
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