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Le Figaro, le 08/06/2018
Par Delphine Minoui, Correspondante à Istanbul
Muharrem Ince (ici à Ankara, mardi), désigné par le Parti républicain du peuple (CHP), a critiqué les mauvais résultats économiques de la Turquie, comme les autres candidats d’opposition qui affronteront Recep Tayyip Erdogan lors de la présidentielle anticipée. – Crédits photo : Burhan Ozbilici/AP
En un an, la livre turque a perdu le tiers de sa valeur. L’inflation flambe et le pouvoir d’achat des ménages baisse, suscitant un mécontentement que l’opposition à Erdogan espère voir traduite dans les urnes, dans deux semaines, lors des législatives et de la présidentielle anticipées.
C’est une aubaine pour les rivaux d’Erdogan. Pénalisés par le manque de temps et d’exposition médiatique, les prétendants au fauteuil présidentiel ont fait de la mauvaise santé économique leur arme de campagne contre le chef de l’État turc, candidat à sa réélection. Du kémaliste Muharrem Ince à Selahattin Demirtas, condamné à militer derrière les barreaux de sa prison, en passant par l’ex-nationaliste Meral Aksener, ils y vont tous de leur petite phrase sur les mauvais résultats du pays. «Je mettrai fin à la corruption !», promet la candidate du Bon Parti (Iyi Partisi) en raillant les proches du président turc, qui «se sont foulés les poignets à force de compter les billets récoltés en pots-de-vin».
Ces dernières semaines, c’est la chute de la livre turque qui a surtout occupé le devant de la scène. En un an, elle a perdu le tiers de sa valeur. Un indicateur de mauvais augure: quand la monnaie dévisse, l’inflation flambe (elle a atteint 12,15 % en mai contre 10,85 % en avril) et fait baisser le pouvoir d’achat des ménages en contribuant à leur mécontentement.
«Même les hommes d’affaires qui soutenaient l’AKP sont beaucoup plus frileux. À cause de l’état d’urgence, ils ne parlent pas haut et fort, mais sont inquiets et mécontents»
Atilla Yesilada, économiste
Croissance artificielle
Mais les récentes interventions d’urgence de la banque centrale pour relever les taux d’intérêt ne sont pas du goût d’Erdogan. Persuadé que la livre turque est son plus farouche adversaire, il crie au complot et dénonce «le lobby des taux d’intérêt», en invitant ses supporteurs à servir Dieu plutôt que les intérêts du milliardaire américano-hongrois George Soros. Dans les rangs de l’AKP, son parti islamo-conservateur, on parle ainsi ouvertement de «coup d’État économique» – en allusion à la tentative de putsch politique raté de juillet 2016 – fomenté par des pays étrangers hostiles au régime. Et pour masquer la dérive économique, on évoque fièrement la croissance de 7% l’an dernier.
La réalité est nettement plus complexe. De l’avis des experts, cette croissance reste artificiellement entretenue par le surendettement des dix dernières années, facilité par des taux d’intérêt proches de zéro. Parallèlement à une augmentation de l’inflation et du chômage, le déficit des comptes courants se creuse et la prudence est de mise. Selon une enquête menée en avril par le centre d’études de l’opinion Metropoll, 50 % des personnes interrogées déplorent une «détérioration de leur niveau de vie» en 2018. Au mécontentement latent s’ajoutent d’autres indicateurs inquiétants comme ces restructurations financières de grosses entreprises à hauteur de plusieurs milliards de dollars. La presse a récemment évoqué deux cas précis, celui du groupe Dogus, qui détient notamment la banque Garanti, et Yldiz Holding, propriétaire des chocolats Godiva.
Cette dégradation économique pèsera-t-elle dans les urnes? Longtemps, le président Erdogan a touché les dividendes de sa politique économique. «Aujourd’hui, même les hommes d’affaires qui soutenaient l’AKP sont beaucoup plus frileux. À cause de l’état d’urgence, en place depuis le putsch raté, ils ne parlent pas haut et fort, mais sont inquiets et mécontents», observe l’économiste Atilla Yesilada. Il n’empêche: pour une bonne partie de la population, Erdogan reste l’homme qui a accéléré la modernisation du pays.
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