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Le Monde, le 20/01/2017
Ankara soutient les rebelles mais est associé à Moscou et Téhéran.
Les négociations qui s’ouvrent lundi 23 janvier à Astana pour tenter de résoudre la crise syrienne auront valeur de test pour la Turquie. Ankara sera contraint à un difficile exercice d’équilibre diplomatique, puisque ses diplomates y participent en tant que garants et sponsors des groupes rebelles sunnites opposés à Bachar Al-Assad, tout en étant associés à la Russie et à l’Iran, les principaux soutiens du régime.
La rencontre intervient après d’intenses négociations diplomatiques entre la Russie et la Turquie, devenues partenaires pour la résolution du dossier syrien. Les deux pays parrainent, avec l’Iran, un cessez-le-feu intervenu entre le gouvernement syrien et les groupes rebelles le 30 décembre 2016 et à peu près respecté, malgré des incidents réguliers.
Les Russes sont perçus par le gouvernement islamo-conservateur comme des partenaires fiables  » qui respectent leur parole « , a souligné Mevlüt Cavusoglu, le ministre turc des affaires étrangères. Habile à exploiter le refroidissement des relations de la Turquie avec les Etats-Unis, intervenu juste après le putsch manqué du 15 juillet, Vladimir Poutine ménage sa relation avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. L’assassinat, le 18 décembre à Ankara, de l’ambassadeur russe en Turquie, Andreï Karlov, par un policier turc en exercice, n’a fait que rendre Ankara plus redevable vis-à -vis de Moscou.
Pour le président turc Recep Tayyip Erdogan, il importe de sortir la tête haute de l’isolement et des impérities diplomatiques qui furent les siennes, lui qui assurait, il n’y a pas si longtemps, que les jours de Bachar Al-Assad à la tête de la Syrie étaient comptés. Sa priorité n’est plus de voir le tyran de Damas partir, mais d’empêcher l’apparition d’une région autonome kurde dans le nord de la Syrie.
 » Réparer les erreurs «Â
Difficile de dire jusqu’où Ankara est prêt à aller dans sa volonté de rapprochement avec les Russes sur le dossier syrien. La poignée de main avec Bachar Al-Assad ne semble pas être au programme, à en juger par les déclarations des responsables politiques turcs qui entretiennent l’ambiguïté.  » La politique turque en Syrie était pleine d’erreurs depuis le début, mais, malgré cela, nous n’allons pas prendre position pour l’horrible régime d’Assad. Nous allons réparer toutes ces erreurs « , a déclaré le vice-premier ministre Numan Kurtulmus, le 5 janvier.
Réalisée avec l’accord de Moscou, l’intervention militaire turque dans le nord de la Syrie baptisée  » Bouclier de l’Euphrate  » rend la Turquie plus dépendante que jamais de son nouvel allié russe. Enlisée depuis des semaines autour d’Al-Bab, un fief de l’organisation Etat islamique au nord-est d’Alep, l’armée turque compte sur le soutien aérien de Moscou. Mercredi 18 janvier, des avions turcs et russes ont mené ensemble des frappes aériennes conjointes contre les positions des djihadistes. Le 12 janvier, Russes et Turcs avaient signé un accord pour  » coordonner  » leurs frappes.
Cependant, l’incursion militaire turque dans le nord de la Syrie n’est pas vue d’un bon Å“il par l’Iran, le troisième partenaire de la troïka censée réaliser la paix en Syrie. Téhéran considère que la libération d’Al-Bab est l’affaire du régime Assad et non des Turcs. En apparence, la relation irano-turque est apaisée, mais des tensions surgissent régulièrement, qui attestent de l’intensité de la lutte en cours entre les puissances régionales pour l’établissement de zones d’influence en Syrie et en Irak.
Voici des mois que les médias turcs progouvernementaux dessinent l’Iran sous un mauvais jour, le quotidien Yeni Safak ayant assuré en décembre 2016 que Hachd Al-Chaabi ( » Mobilisation populaire « ), les milices chiites soutenues par Téhéran en Irak, fournissaient des armes aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre l’Etat turc. Début janvier, Ankara avait vivement critiqué l’obstruction des milices chiites à l’évacuation des civils et des rebelles de la ville martyre d’Alep, à propos de laquelle Moscou et Ankara s’étaient accordés.
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