Nous sommes entrés dans une ère où les couleurs du tableau européen s’estompent. Si les pays de l’Union ne parviennent pas à maintenir le plus petit dénominateur commun du projet européen, à savoir garantir les droits souverains d’un État membre, alors il est vraiment difficile de comprendre ce qui pèse le plus dans l’équilibre de nos valeurs : la protection et la sauvegarde des droits des États membres, ou la promotion à court terme de certains contrats ?
L’adversité commence maintenant, et la pression sur Athènes sera énorme. La Grèce n’a aucune obligation de suivre cet antiaméricanisme hétéroclite et finalement incompréhensible que promeuvent les dirigeants paniqués de l’Union européenne.