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Le Figaro, AFP, AP, Reuters, le 23/04/2016 Ã 18:13
Merkel, Davutoglu et Tusk inaugurant un centre de soins dans un camp de réfugiés dans la province de Gaziantep
VIDÉO – Le président du conseil européen Donald Tusk et la chancelière allemande Angela Merkel ont visité un camp de réfugiés syriens dans le sud-est du Pays. Pour Tusk, la Turquie est «le meilleur exemple au monde» concernant le traitement des réfugiés.
Voir la vidéo :
http://bit.ly/1puGnR9
La chancelière allemande Angela Merkel, accompagnée du président du Conseil européen Donald Tusk et du commissaire européen Frans Timmermans, est arrivée samedi après-midi à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, pour apaiser les tensions au sujet d’un accord crucial entre Ankara et l’Europe sur les migrants.
«Aujourd’hui la Turquie est le meilleur exemple, pour le monde, sur la manière dont nous devrions traiter les réfugiés», a déclaré M. Tusk lors d’une conférence de presse. Nombre d’ONG, dont Amnesty International, estiment au contraire que la Turquie ne peut pas être considérée comme un pays sûr pour les réfugiés.
Accueillis par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, ils ont visité sous d’importantes mesures de sécurité un camp de réfugiés à Nizip, petite ville proche de la frontière syrienne, a constaté l’AFP.
Ouvert en 2013, le camp de Nizip 2 accueille dans des préfabriqués près de 5.000 réfugiés syriens, dont 1.900 enfants, selon les chiffres du gouvernement turc.A son arrivée, des jeunes Syriennes vêtues en blanc ont offert un bouquet de fleurs à la chancelière, entourée de plusieurs dizaines de gardes du corps.
Une banderole accrochée au-dessus de la porte grillagée du camp proclamait: «Bienvenue en Turquie, le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde» (2,7 millions). Des dizaines d’enfants étaient agglutinés derrière le grillage.
«Nous avons des écoles et des hôpitaux, la vie est bonne ici. Mais on veut savoir quel est notre avenir. (…) Si la guerre se termine aujourd’hui, je rentre demain en Syrie», a déclaré à l’AFP Mohammed Tomoq, 49 ans, qui a fui Damas avec sa femme et ses quatre enfants.
Au terme de cette visite, les dirigeants européens et M. Davutoglu ont inauguré sous les applaudissements un centre de protection abritant des enfants syriens, construit avec des fonds européens. Ils devaient ensuite s’adresser à la presse à 17H00 GMT.
Cette visite «sert à montrer comment la Turquie et l’UE mettent en commun leurs forces pour affronter la crise des réfugiés syriens», a dit la Commission européenne, indiquant qu’elle avait à ce jour dépensé 77 millions d’euros dans divers projets en Turquie, auxquels s’ajouteront bientôt 110 millions d’euros.
Le déplacement intervient trois semaines après le renvoi en Turquie des premiers migrants de Grèce dans le cadre d’un accord controversé conclu le 18 mars entre Bruxelles et Ankara visant à dissuader les passages clandestins en Europe, confrontée à sa pire crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Turquie s’est engagée à accepter le retour sur son sol de tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars. Le plan prévoit en outre que pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, un autre sera «réinstallé» dans un pays européen, dans la limite de 72.000 places. En contrepartie, les Européens ont accepté de fournir jusqu’à six milliards d’euros, de relancer les discussions sur l’intégration de la Turquie à l’UE et d’accélérer le processus de libéralisation des visas pour les Turcs, qui ne fait pas l’unanimité chez les 28.
Merkel vivement critiquée pour ses compromis avec Erdogan
Bruxelles doit valider ou non la levée des visas pour les citoyens turcs début mai. Or, cette condition est non négociable pour Ankara, qui fait donc monter la pression et menace de se retirer de l’accord sur les réfugiés.
La visite intervient en outre sur fond de tensions entre Ankara et Berlin. Mme Merkel a été vivement critiquée chez elle pour avoir autorisé la possibilité de poursuites pénales réclamées par la Turquie contre un satiriste qui a tourné en dérision le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Entre les pressions d’Ankara, celles d’opposants à l’accord et celles d’ONG de défense des droits de l’homme, la visite des dirigeants européens «va être un exercice d’équilibriste délicat», résume Marc Pierini, ancien ambassadeur de l’UE à Ankara.
«Nos libertés, y compris la liberté d’expression, ne feront l’objet d’aucun marchandage politique avec quelque partenaire que ce soit», a tenté de rassurer vendredi M. Tusk dans une tribune parue dans plusieurs journaux européens. «Ce message doit être aussi entendu par le président Erdogan». Can Dündar, rédacteur en chef d’un quotidien d’opposition jugé pour «espionnage», a écrit une lettre ouverte à Mme Merkel pour déplorer que l’Allemagne se trouve «du mauvais côté» de la «bataille entre démocrates et autocrates en Turquie».
325 migrants renvoyés en Turquie, 103 réinstallés dans l’UE
Mme Merkel a souligné que sa visite en Turquie permettrait de faire le point sur la mise en place de l’accord et décider de futures actions pour aider les 2,7 millions de Syriens réfugiés en Turquie, voisine de leur pays en guerre. La chancelière avait initialement prévu de se rendre la semaine dernière à Kilis, une province voisine de Gaziantep, mais plusieurs tirs de roquettes meurtriers attribués par Ankara à l’organisation Etat islamique (EI) l’ont poussée à l’annuler. Après la visite du camp, les dirigeants européens doivent rencontrer le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avant de donner une conférence de presse conjointe, à 17H00 GMT.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, 325 migrants en situation irrégulière arrivés en Grèce ont été renvoyés en Turquie et 103 réfugiés syriens réinstallés dans l’UE, selon la Commission. Et le nombre de migrants gagnant la Grèce depuis les côtes turques a chuté, selon Ankara.
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