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Le Monde, le 02/12/2021
Par Marina Rafenberg (Athènes, correspondance)
L’incident met en lumière la manière dont les autorités grecques procèdent aux refoulements illégaux de migrants à la frontière.
Dénudé, roué de coups, dépouillé de ses documents, de son téléphone et de son argent par des policiers grecs dans la région frontalière de l’Evros avant d’être expulsé en Turquie sur un canot au milieu de la rivière, avec près de cent migrants. Tel est le récit glaçant d’un interprète afghan travaillant pour l’agence européenne de surveillance aux frontières Frontex publié mercredi 1er décembre par le New York Times.
Entre le 3 et le 4 septembre, pris pour un exilé tentant de rejoindre l’Europe, il est arrêté dans un bus en direction de Thessalonique, où il partait se reposer après une mission. Immédiatement, il essaie d’expliquer aux agents grecs qu’il est interprète pour une instance européenne, mais, en retour, il « obtient des rires et des coups ».
Vivant légalement en Italie depuis plusieurs années, l’employé de Frontex était déployé dans cette zone militarisée où la présence de l’agence européenne a été renforcée depuis février 2020, après que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, eut menacé de laisser passer des milliers de réfugiés en Europe. A son arrivée en Turquie, le traducteur contacte le consulat italien et il est rapatrié le 18 septembre.
Ouverture d’une enquête
L’affaire est remontée jusqu’à la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, qui a déclaré au New York Times s’être entretenue avec la victime de cette expulsion violente le 25 novembre et avec le gouvernement grec le 29 novembre. La commissaire a appelé les autorités grecques à mettre en place un mécanisme d’« enquête indépendante, complète et rapide ».
Mercredi, le Défenseur du citoyen grec a annoncé ouvrir une enquête sur le refoulement illégal présumé de l’interprète après une plainte de Frontex. Ce n’est pas la première fois que le Défenseur du citoyen se saisit d’incidents à la frontière. Il enquête sur le phénomène depuis 2017. Dans un rapport publié cet été, l’organisme décrit un mode opératoire similaire durant toutes ces années : les migrants « sont interceptés par la police, qui leur prend leurs téléphones portables et leurs documents. Puis ils sont transmis à des hommes non identifiables habituellement en uniforme bleu qui les détiennent pendant plusieurs heures. Ils sont ensuite remis à des hommes en uniforme noir qui les emmènent sur les bords du fleuve de l’Evros et les forcent à monter à bord d’un canot dirigé vers le rivage turc ».
Mais « le Défenseur du citoyen n’est pas un procureur et ne peut que demander des réponses aux autorités locales, à la police, aux gardes-frontières sur les événements décrits par les victimes… », souligne Panayote Dimitras, de l’Observatoire grec des accords d’Helsinki, qui dénonce le manque d’enquêtes sérieuses menées par la justice grecque sur ces questions.
Refoulements documentés
Athènes, de son côté, qualifie sa politique migratoire de « dure mais juste » et a toujours démenti avoir recours à ces pratiques. Cette nouvelle allégation ne fait pas exception. Mercredi, le ministre des migrations, Notis Mitarachi, n’a pas souhaité la commenter. La Grèce dispose « d’autorités indépendantes pour enquêter », avait-il déjà assuré dans une précédente interview et n’a, selon lui, nul besoin de mettre en place une nouvelle instance pour s’assurer qu’il n’y ait pas de violations des droits humains aux frontières.
Depuis des mois, pourtant, les défenseurs des droits humains, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et plusieurs enquêtes journalistiques ont documenté ces refoulements illégaux de migrants depuis la frontière terrestre de l’Evros mais aussi depuis les îles de la mer Egée vers la Turquie. Dans un rapport publié en juin, Amnesty International avait dénoncé le refoulement illégal de près de 1 000 personnes dans la région de l’Evros. « Ces violents “pushbacks” sont devenus la politique grecque de facto dans la région de l’Evros, soulignait alors Adriana Tidona, chercheuse sur les questions migratoires pour l’ONG. Le niveau d’organisation nécessaire pour exécuter ces retours, parfois via des centres de détention secrets, montre jusqu’où la Grèce est prête à aller pour renvoyer illégalement ces personnes et le dissimuler. »
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