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Nouvel Observateur, 01/03/2015
Istanbul (AFP) – Le chef emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, a ravivé samedi de façon spectaculaire l’espoir que soit mis fin à la rébellion séparatiste kurde qui ensanglante la Turquie depuis trente ans, appelant ses troupes à prendre la décision « historique » de déposer les armes.
Dans un message lu devant la presse par le député du Parti démocratique du peuple (HDP, prokurde) Sirri Sureyya Önder, M. Öcalan a appelé son mouvement à organiser au printemps un congrès sur son désarmement.
« Nous nous rapprochons d’un règlement de ce conflit vieux de trente ans sous la forme d’une paix définitive, et notre objectif premier est de parvenir à une solution démocratique », a estimé le chef rebelle, dont les propos ont été rendus publics par M. Önder au cours d’une conférence de presse commune inédite avec le vice-Premier ministre Yalçin Akdogan.
« J’appelle le PKK à organiser un congrès extraordinaire au printemps pour prendre une décision stratégique et historique de désarmement », a-t-il poursuivi, « c’est un appel historique à remplacer le combat armé par la politique ».
Deux ans et demi après le début des discussions entre M. Öcalan et le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002, cette déclaration a relancé un processus de paix moribond, à trois mois des élections législatives du 7 juin.
Les deux parties sont « plus proches de la paix que jamais », a commenté devant la presse M. Önder.
« Nous avons franchi une étape importante et historique dans le processus de paix », a renchéri M. Akdogan, premier représentant d’un gouvernement turc à assister à la lecture d’un message du chef historique du PKK, encore largement considéré en Turquie comme un « terroriste ».
« Faire taire les armes va contribuer au développement de la démocratie », a ajouté M. Akdogan.
– « Etape cruciale » –
L’annonce de samedi intervient après la visite rendue par une délégation d’élus du HDP aux chefs militaires du PKK dans leur base du mont Kandil, dans le nord de l’Irak, puis à M. Öcalan dans son île-prison d’Imrali, en mer de Marmara, non loin d’Istanbul.
Outre son appel au désarmement du PKK, M. Öcalan a énuméré dans son message une série de 10 mesures à ses yeux nécessaires à une paix durable en Turquie, y compris la rédaction d’une nouvelle Constitution.
« Aujourd’hui, une étape cruciale a été franchie dans la démocratisation de la Turquie, l’extension des libertés et une paix durable », s’est réjoui le coprésident du HDP Selahattin Demirtas.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a lui aussi salué la déclaration de M. Öcalan, dont le mouvement est interdit et considéré comme « terroriste » par Ankara, se félicitant du fait que le langage de la violence allait « cesser d’exister ».
Après un premier échec en 2010, le gouvernement islamo-conservateur a réactivé à l’automne 2012 les discussions avec le PKK pour tenter de mettre un terme à un conflit ayant fait en trente ans quelque 40.000 morts. Il a cette fois directement engagé le dialogue avec M. Öcalan, qui purge une peine de prison à vie.
Dès mars 2013, le chef rebelle a décrété un cessez-le-feu, globalement respecté depuis, et deux mois plus tard annoncé le début du retrait vers l’Irak de ses combattants. Mais le PKK a suspendu ce mouvement peu après, accusant Ankara de ne pas tenir ses promesses.
Les discussions étaient depuis au point mort. En octobre 2014, elles ont failli capoter lorsque des milliers de jeunes Kurdes sont descendus dans les rues des villes de Turquie afin de dénoncer le refus du gouvernement turc d’intervenir pour soutenir les miliciens kurdes qui défendaient la cité syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) avant d’être reprise.
Plus récemment, d’autres difficultés sont nées autour d’un projet de loi très controversé, en cours d’examen au Parlement, qui doit renforcer les pouvoirs de la police. Les députés kurdes ont menacé d’interrompre les pourparlers de paix s’il était voté.
Malgré ces fortes tensions, les ponts entre les deux parties n’ont jamais été coupés et le gouvernement a fait pression en vue d’une solution avant les législatives du 7 juin.
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