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Le Figaro, le 22/08/2017
Par Nicolas Barotte
Prête à durcir le ton contre le régime d’Erdogan, la chancelière allemande s’est réjouie de la libération de l’écrivain germano-turc Dogan Akhanli, arrêté en Espagne sur demande du gouvernement d’Ankara.
Arrêté samedi à Grenade, l’écrivain Dogan Akhanli, a été remis en liberté conditionnelle après les protestations de Berlin, dimanche. – Crédits photo : Paul White/AP
L’avocat de Dogan Akhanli a rendu hommage à Angela Merkel. La chancelière a immédiatement «pris une position claire», s’est réjoui Ilias Uyar lundi. Deux jours auparavant, son client, écrivain allemand d’origine turc, opposant au régime de Recep Tayyip Erdogan, avait été interpellé en Espagne à la demande du gouvernement d’Ankara, déclenchant la colère de Berlin. Puis il avait été relâché aussitôt. «On ne doit pas abuser d’organisations internationales comme Interpol», a regretté Angela Merkel dimanche soir en tançant Ankara.
En campagne électorale, la chancelière est prête à durcir sa ligne politique contre la Turquie. Elle envisage des sanctions. «Nous devons toujours nous en réserver la possibilité», a-t-elle expliqué en soulignant que Berlin avait déjà «sévèrement réagi». L’affaire Akhanli «n’est malheureusement qu’une parmi d’autres», a-t-elle déploré.
Frapper au portefeuille
Jusqu’à présent, Recep Tayyip Erdogan a toutefois semblé insensible aux avertissements de Berlin. Ce week-end, il a exhorté les Turcs vivants en Allemagne à ne voter ni pour Angela Merkel le 24 septembre ni pour son adversaire du SPD, Martin Schulz. Samedi, le chef de l’État turc a aussi sermonné le ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, en lui demandant de «surveiller ses limites». «Qui êtes-vous pour parler avec le président de la Turquie?», a-t-il lancé comme s’il parlait à un domestique.
Les importations allemandes dans la péninsule s’élevaient à 22 milliards d’euros en 2016 et les exportations vers l’Allemagne à 15 milliards d’euros
Depuis plusieurs semaines, et notamment le retrait des troupes allemandes de la base d’Incirlik, Berlin a décidé de riposter aux provocations de Recep Tayyip Erdogan en frappant au portefeuille. L’Allemagne entend rappeler à la Turquie qu’elle est son principal partenaire commercial et mérite quelques égards. Les importations allemandes dans la péninsule s’élevaient à 22 milliards d’euros en 2016 et les exportations vers l’Allemagne à 15 milliards d’euros.
Fin juillet, le ministère des Affaires étrangères allemand a adressé une mise en garde «à tous les ressortissants» allemands désireux de voyager en Turquie. La destination touristique était prisée avant la tentative de putsch du 15 juillet 2016. Il a aussi «déconseillé» aux entreprises d’investir dans la péninsule. Du côté de la Chambre de commerce, le message a été entendu. On note une retenue des entrepreneurs, qui «retardent leurs investissements» potentiels. Environ 7000 entreprises allemandes sont installées sur le territoire turc.
Au sein de la CDU, le président du groupe au Bundestag, Volker Kauder, plaide pour «augmenter la pression». Le gouvernement dispose d’instruments: supprimer les garanties offertes aux investisseurs ou encore freiner le versement d’aides. Les négociations entre l’UE et la Turquie pour élargir les accords douaniers à l’agriculture ou aux services sont ainsi suspendues.
Les négociations d’adhésion à l’UE au point mort
Angela Merkel n’a pas indiqué jusqu’où elle pourrait aller pour faire pression sur Ankara. Elle ne s’est pas prononcée sur la fin des négociations d’adhésion à l’Union européenne, l’arme ultime, comme le réclame la CSU, l’allié bavarois de la CDU. Bien qu’elle soit opposée à une adhésion, la chancelière ne veut pas être celle qui ferme définitivement la porte.
Elle n’est pas la seule à rester prudente. Le SPD, tout en haussant aussi le ton contre Erdogan, ne veut pas non plus franchir ce cap. «Les responsables de l’éloignement de la Turquie de l’Europe se trouvent à Ankara. Erdogan doit être celui qui referme les discussions», a déclaré lundi le député Niels Annen, responsable des questions internationales au SPD. Personne ne veut non plus toucher à  l’accord sur les réfugiés conclu en mars 2016. Trois milliards d’euros avaient alors été accordés à la Turquie pour financer des projets d’aide aux réfugiés. Trois milliards d’euros supplémentaires pourront être versés à partir de l’année prochaine. En échange, la Turquie a fermé la route des migrants.
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