Le Parisien, le 18/01/2017
La réforme proposée par le parti AKP au pouvoir en Turquie prévoit le transfert de l’essentiel des pouvoirs exécutifs du Premier ministre au président. Si elle est adoptée en seconde lecture, elle sera soumise à référendum au printemps, selon le gouvernement.
« Il y a une décennie, la Turquie semblait sur la voie d’un respect accru des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’état de droit », ajoute M. Williamson. « Le projet de présidentialisation du système fera prendre à la Turquie la direction opposée ».
M. Williamson a appelé le Parlement à rejeter le texte, affirmant qu’il « viderait de sens l’Etat de droit et ébranlerait profondément la démocratie du pays ».