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AFP – 26/08/2014
Après sept ans de mandat, Abdullah Gül cède jeudi la présidence de la Turquie à Recep Tayyip Erdogan mais entend bien continuer à peser sur la vie de leur parti, au point que certains font déjà de l'ex-chef de l'Etat un rival de l'homme fort du pays.
Jugé avec circonspection, voire hostilité, à son entrée au palais de Cankaya en 2007, l'islamo-conservateur Gül a gagné le respect en imposant à sa fonction une image modérée qui a tranché avec celle, provocatrice et clivante, de son Premier ministre.
Au fil du temps, le contraste de style entre les deux cofondateurs du Parti de la justice et du développement (AKP) a cédé la place à des divergences de fond.
Largement nourrie par la presse, la rivalité, réelle ou supposée, entre les deux compagnons de route a refait la "une" à la veille de leur passation de pouvoirs.
Dès le lendemain de la victoire de M. Erdogan au premier tour de la présidentielle le 10 août, M. Gül s'est empressé de signaler qu'il ne comptait pas prendre de retraite politique et a annoncé son retour au sein de l'AKP.
"Je suis le président jusqu'au 28 août. Après cette date, il est naturel pour moi de retourner à mon parti une fois mon mandat terminé", a-t-il lancé.
La riposte du chef du gouvernement ne s'est, semble-t-il, pas fait attendre.
L'état-major du parti au pouvoir a ainsi décidé de réunir le congrès extraordinaire qui doit investir son nouveau chef et futur Premier ministre, le chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu, ce mercredi, à la veille du départ du président sortant.
Une initiative considérée comme hostile à M. Gül, empêché de participer à la réunion faute d'avoir pu reprendre sa carte de l'AKP.
"Il ne fait aucun doute que cette décision était destinée à empêcher Gül de jouer un rôle lors du congrès", note Soli Özel, de l'université Kadir Has d'Istanbul. "Mais je ne crois pas que cela suffira à le dissuader de vouloir peser au sein du parti".
Depuis plus d'un an, le chef de l'Etat s'est à plusieurs reprises démarqué publiquement de son Premier ministre pour incarner une ligne plus mesurée.
– Frustrations –
Ainsi lors de la fronde antigouvernementale de 2013, lorsqu'il a prôné le dialogue avec les manifestants que M. Erdogan qualifiait de "terroristes". Ou, plus récemment, quand il a exprimé son opposition au blocage des réseaux sociaux.
"J'ai toujours gardé ma neutralité, malgré mes idées politiques (…) et souligné l'importance de la séparation des pouvoirs", a encore plaidé lundi M. Gül en écho à la présidence "forte" et "engagée" souhaitée par son successeur.
Certains doutent toutefois de la volonté du président sortant de s'opposer de front à M. Erdogan, en notant qu'il a toujours fini, malgré ses critiques, par rentrer dans le rang.
"Je ne le vois pas déclencher une guerre qu'il sait ne pas pouvoir gagner", estime le journaliste Deniz Zeyrek, du quotidien proche de l'opposition Hürriyet, "je ne pense pas qu'il entrera en scène aussi longtemps que l'AKP écrasera la vie politique".
M. Gül a lui-même laissé entendre qu'il ne monterait pas tout de suite au front. "Je me comporterai comme un ancien président le doit", a-t-il promis.
Au moins jusqu'en 2015. Privé du congrès de mercredi, il semble avoir désormais reporté ses ambitions sur les élections législatives de juin prochain.
"Si la nouvelle équipe échoue, alors les cadres de l'AKP pourraient demander à Gül de prendre les commandes du parti", parie M. Zeyrek.
La frustration de l'ancien président pourrait toutefois accélérer son retour.
En 2003, M. Gül, nommé Premier ministre à la victoire de l'AKP un an plus tôt, avait de bon gré cédé sa place à M. Erdogan dès la levée de la peine inéligibilité de ce dernier.
Il y a une semaine, il a exprimé son irritation d'avoir été sèchement mis sur la touche en lâchant le nom du futur Premier ministre, deux jours avant sa nomination officielle.
Sa femme Hayrunnisa a été encore plus explicite, dénonçant lors d'une rare sortie publique les "mensonges et le manque de respect" dont son mari a été victime.
"Gül est mécontent de la tournure des événements", a commenté l'éditorialiste Semih Idiz, "le temps dira ce que ce mécontentement peut produire politiquement".
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