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Le Monde, le 14/01/2016
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Une attaque à la voiture piégée a eu lieu dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 janvier contre un commissariat de Cinar, dans le sud-est de la Turquie, causant la mort d’au moins six personnes dont un enfant et faisant 39 blessés, selon le gouvernorat de Diyarbakir.
L’explosion a causé l’effondrement d’un bâtiment résidentiel jouxtant le commissariat où vivaient les familles des policiers, tuant trois personnes. Les assaillants ont ensuite poursuivi leur assaut à la roquette. L’attaque serait l’œuvre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie), actuellement en guerre contre l’Etat turc.
Depuis la fin du cessez-le-feu, à l’été 2015, entre Ankara et le PKK, les rebelles kurdes ont développé une nouvelle tactique. Au lieu de combattre dans la montagne, comme c’était le cas autrefois, les jeunes partisans du mouvement ont lancé une guérilla urbaine, érigeant des barricades et creusant des tranchées au centre des villes (Diyarbakir, Sirnak, Silopi, Cizre) après avoir déclaré « l’autonomie ».
L’armée turque a riposté par une offensive musclée, envoyant en décembre quelque 10 000 hommes, appuyés par des chars et des hélicoptères, pour combattre les insurgés. De nombreux civils ainsi que des membres des forces spéciales turques sont morts dans ces affrontements.
Les régions du sud-est du pays, qui étaient devenues prospères avec le cessez-le-feu, ont renoué avec l’atmosphère de désolation qui régnait à la fin des années 1990-2000, quand la « sale guerre » battait son plein, faisant 40 000 morts et des millions de déplacés. Placées sous couvre-feu depuis l’automne, les villes de Silopi et de Cizre, ainsi que le quartier historique de Sur à Diyarbakir ont été dévastés par les combats, des milliers d’habitants ont fui, trouvant refuge chez des parents dans les localités voisines.
Emploi disproportionné des armes lourdes
Le gouvernement justifie l’emploi de la force par la nécessité de ramener l’ordre en ville, mais nombreux sont les militants des droits de l’homme qui dénoncent l’emploi disproportionné des armes lourdes. Selon l’armée, 426 rebelles ont été tués lors du siège de ces villes. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que 3 100 militants kurdes avaient été tués en 2015 dans le sud-est de la Turquie et dans le nord de l’Irak, où les bases arrière du PKK sont régulièrement bombardées.
D’après la Fondation des droits de l’homme de Turquie, 162 civils ont été tués dans les villes assiégées depuis le début de la guérilla urbaine à l’été 2015. Ces chiffres sont difficiles à vérifier dans la mesure où ni les journalistes ni les observateurs indépendants ne sont autorisés à pénétrer dans ces endroits sous haute tension.
Le déclenchement de cette guérilla urbaine s’est produit après que le président Recep Tayyip Erdogan a dénoncé le processus de paix, entamé sous ses auspices en 2012. Un accord en dix points négocié en février 2015 entre les Kurdes et le gouvernement, appelé aussi « déclaration de Dolmabahçe » (du nom du palais ottoman où s’était déroulée la rencontre), prévoyait l’octroi de droits plus larges pour les Kurdes sans que le mot « autonomie » ne soit jamais mentionné dans le document élaboré. Turcs et Kurdes s’étaient entendus pour que les droits démocratiques des Kurdes (15 millions de personnes en Turquie) soient inscrits dans le texte de la nouvelle Constitution que M. Erdogan appelle de ses vœux.
Le PKK, dont le fondateur, Abdullah Öcalan, purge depuis 1999 une peine de prison à vie dans l’île d’Imrali en mer de Marmara, jouit d’une grande autorité dans les régions kurdophones. Lors des législatives du 1er novembre 2015, sa vitrine politique, le Parti démocratique des peuples (HDP) a remporté 10 % des voix, réussissant à faire entrer 59 députés au Parlement. La majorité des municipalités du sud-est sont aux mains du Parti des communautés démocratiques (DBP, également pro-PKK). Les jeunes qui ont déclenché la guérilla dans les villes appartiennent au Mouvement de la jeunesse patriotique révolutionnaire (YDG-H), affilié, lui aussi, au PKK.
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