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La Croix, le 17/12/2018
Malo Tresca
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé mercredi 12 décembre le lancement imminent d’une opération ciblée contre les milices kurdes du nord syrien.
Au risque, pour la Turquie, de brouiller, un peu plus, ses relations avec leur grand parrain américain.
ZOOM
►Quel est l’objectif de cette opération contre les milices kurdes ?
La menace du président turc reste, à ce stade, délibérément floue. Mercredi 12 décembre, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé le lancement, « dans les prochains jours », d’une nouvelle offensive ciblée contre les milices kurdes contrôlant des zones de l’est de l’Euphrate, dans le nord de la Syrie.
Une énième déclaration belliqueuse qui risque de distendre un peu plus les relations, déjà compliquées, d’Ankara avec Washington, leur grand parrain sur le terrain, qui a d’ores et déjà qualifié d’« inacceptable » une telle offensive.
Recep Tayyip Erdogan cherche par tous les moyens à éviter l’autonomisation des zones kurdes le long de la frontière avec la Turquie. Il veut y limiter l’influence de la milice des Unités de protection du peuple (YPG), épine dorsale des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la coalition arabo-kurde soutenue par les États-Unis.
En 2016 et à l’aube de l’année 2018, Recep Tayyip Erdogan avait déjà ordonné deux interventions militaires, conjointement menées avec les troupes loyalistes syriennes, pour repousser les combattants kurdes loin de la frontière.
« Ils avaient alors délogé, à l’issue de l’opération Bouclier de l’Euphrate, “les djihadistes” des villes de Jarablos (au nord du pays), avant de reprendre, au début de l’année, avec l’opération Rameau d’olivier, l’enclave kurde d’Afrine », au nord d’Alep, rappelait début novembre à La Croix Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble et titulaire de la chaire Méditerranée Moyen-Orient.
► Peut-il risquer une confrontation avec les Américains ?
La collaboration entre Washington et les YPG est aujourd’hui l’une des principales pierres d’achoppement gangrenant les relations turco-américaines.« Notre objectif, ce ne sont pas les soldats américains, mais les membres de l’organisation terroriste active dans cette région », a tenu à préciser le président Erdogan le 12 décembre.
Outre-Atlantique, un porte-parole du Pentagone, le capitaine Sean Robertson, s’est empressé de réagir en soulignant qu’une « action militaire unilatérale (…) dans une zone où du personnel américain pourrait être présent (serait) très inquiétante ». Il a qualifié d’« inacceptable » une telle opération.
Ankara considère les YPG comme une extension en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Cette organisation livre une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984. Elle est classée « organisation terroriste » par la Turquie, mais aussi par les États-Unis et les pays membres de l’Union européenne.
Lors d’un entretien téléphonique vendredi 14 décembre, les présidents turcs et américains « se sont mis d’accord pour accueillir une coopération plus efficace à propose de la Syrie. »
► Quelle serait l’ampleur de cette opération ?
À ce stade, Ankara n’a donné aucun détail encore sur l’ampleur exacte de l’opération annoncée. Youssef Hammou, porte-parole d’Al-Jaich al-Watani (« L’armée nationale »), une coalition de groupes rebelles pro-turcs, a indiqué que toutes « les régions [seraient] concernées, de Minbej à Tal Abyad, sans exception », des deux côtés de l’Euphrate. Il a affirmé que des entraînements supervisés par des officiers turcs étaient en cours.
La déclaration belliqueuse du président Erdogan le 12 décembre survenait au lendemain de l’annonce, par Washington, de l’installation de postes d’observation dans la région, censés empêcher toute altercation entre l’armée turque et les YPG. « Il est évident que l’objectif de ces radars n’est pas de protéger notre pays des terroristes, mais de protéger les terroristes de la Turquie », s’est-il emporté.
Pour Elizabeth Teoman, analyste à l’Institute for the study of war (ISW) citée par l’Agence France-Presse (AFP), ces menaces peuvent être une façon pour le président turc d’« imposer un changement de politique concernant les postes d’observation américains ».
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