L’expert en question a également donné une interview au quotidien islamo-nationaliste Yeni Safak, où il niait toute partialité et disait se sentir menacé après que son identité avait été rendue publique.
Le maire d’Istanbul a pris la défense des journalistes arrêtés : “Leur complot mis à jour, ils s’en prennent au journalisme, ils croient nous faire plier, mais je continuerai à les combattre jusqu’au retour de la démocratie”, a-t-il déclaré, cité par Cumhuriyet.
Quarante-trois journalistes ont été emprisonnés en Turquie au cours de l’année 2024. Fin décembre, une frappe d’un drone turc tuait deux journalistes turcs d’origine kurde qui couvraient les combats dans le nord de la Syrie.
En 2024, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a placé la Turquie au 158e rang sur 180 pays dans son classement sur la liberté de la presse.