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Capital, le 19/02/2019
NICOLAS GALLANT
Après avoir pâti d’une crise spectaculaire l’an dernier, les actions turques reprennent du poil de la bête. Il est temps de prendre le train en marche.
La Turquie revient de loin. Le pays dirigé par Recep Tayyip Erdoğan (et son marché d’actions) bénéficie depuis quelques temps d’une relative accalmie, après avoir subi l’an dernier une crise spectaculaire, marquée notamment par un effondrement de la livre turque. Cette crise avait été provoquée en grande partie par le resserrement de la politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis et l’appréciation du dollar, et aggravée par des tensions géopolitiques. Retour sur les ressorts de cette crise et sur les raisons d’espérer pour l’investisseur en actions.
L’an dernier, le monde émergent avait souffert – comme souvent – du durcissement monétaire à l’oeuvre aux Etats-Unis et du raffermissement du dollar. Et la Turquie constituait un des maillons faibles. “Lestée par un déficit massif – 5,6% du PIB en 2017 – de sa balance courante (solde des échanges de biens, de services, de revenus et de transferts courants, NDLR), le pays était particulièrement vulnérable. De nombreuses entreprises du pays se finançant en dollars, elles ont alors pâti des relèvements successifs du taux directeur de la Réserve fédérale américaine et de l’appréciation du billet vert, qui ont alourdi le coût de leur endettement”, explique Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d’investissement de la société de gestion genevoise Pictet Asset Management. Et, bien sûr, les entreprises vendant peu à l’international (autrement dit, celles dont la part du chiffre d’affaires réalisé en devises fortes était réduite, NDLR) étaient particulièrement affectées, relève Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux chez Swiss Life Banque Privée.
Du coup, les prêteurs étrangers étaient devenus de plus en plus frileux. Or, cette problématique de financement était survenue alors que “le net renchérissement des matières premières (en particulier, alors que la Turquie est un important pays importateur de pétrole, les prix de l’or noir avaient flambé entre l’été 2017 et le printemps 2018, NDLR) se traduisait par une inflation affectant le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, pesant ainsi sur la croissance”, souligne Laurent Geronimi. D’où une crise de confiance des investisseurs internationaux, qui s’étaient peu à peu délestés des actifs turcs (actions et obligations), pesant ainsi sur la devise du pays. “Une défiance qui a été exacerbée par l’accentuation des tensions géopolitiques entre Ankara et Washington. Un pasteur américain soupçonné de terrorisme avait été placé en détention en Turquie, tandis que les Etats-Unis avaient gelé les avoirs sur le sol américain de deux ministres du gouvernement turc”, rappelle l’expert.
Une crise aggravée par une passe d’armes entre Donald Trump et Erdogan
La livre turque avait même connu, en août 2018, une accélération baissière spectaculaire, suite à une passe d’armes entre Donald Trump et Erdogan. Le président américain avait doublé les droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs, arguant que la dépréciation continue de la livre turque conférait un avantage indu aux exportations du pays. Une annonce choc qui avait fait chuter la monnaie. En réaction, Erdogan avait exhorté ses concitoyens à changer leurs devises étrangères – dollar et euro notamment – pour soutenir le cours de la livre. « Ce qui n’avait fait que conforter les craintes des investisseurs internationaux, qui redoutaient que l’homme fort du pays, alors fraîchement réélu avec un pouvoir renforcé, ne s’immisce de façon dommageable dans la politique monétaire de la banque centrale turque”, explique Laurent Geronimi.
Un virage encourageant sur les fronts de l’inflation et des taux d’intérêt
Il faut dire que la chute spectaculaire de la livre turque avait mécaniquement renchéri les biens en provenance de l’étranger, suscitant ainsi ce qu’on appelle de “l’inflation importée”. Malheureusement, la banque centrale du pays est longtemps restée trop laxiste face à l’envolée de l’inflation, probablement sous la pression d’Erdogan. Reste qu’elle a finalement décidé d’intervenir, en remontant fortement son taux directeur. « Une action qui a permis à l’inflation de s’assagir et de favoriser un retour progressif de la confiance”, souligne Frédéric Rollin. L’expert rapporte ainsi que le taux d’intérêt de l’emprunt d’Etat à 2 ans est passé d’un pic de 26,6% le 16 août 2018 à 17,5% actuellement. En parallèle, le taux d’intérêt à 10 ans est passé de plus de 20% à près de 14%. Une évolution positive pour la Bourse d’Istanbul, du fait de phénomènes d’arbitrage en faveur des actions.
Vers une poursuite de l’amélioration des fondamentaux du pays
Depuis l’été dernier, la livre turque s’est stabilisée, tandis que “la remontée du taux directeur pèse sur la croissance économique – et donc sur les importations. Dans ces conditions, on peut s’attendre à une réduction du déficit de la balance courante”, explique Frédéric Rollin. Par ailleurs, “la stabilisation de la livre turque et l’affaiblissement de l’inflation vont finir par soutenir la consommation des ménages. Et comme la devise reste peu chère, les entreprises turques bénéficient d’un regain de compétitivité, à même de favoriser leurs exportations. Enfin, le retour progressif de la confiance pourrait favoriser une reprise de leurs investissements”, souligne l’expert.
Des actions turques bon marché
Même après leur nette avancée, dernièrement, les actions turques sont assez bon marché. “Les sociétés cotées à la Bourse d’Istanbul ne se paient que 7,4 fois les profits attendus pour les 12 prochains mois et 1,09 fois les fonds propres, contre 1,5 fois en moyenne sur les 10 dernières années et un pic de 2,15 en 2010”, indique Frédéric Rollin.
Comment acheter (de façon simple) des actions turques ?
Pour miser facilement sur les actions turques, vous pouvez bien sûr acheter des actions en direct via un courtier en ligne, mais nous recommandons de miser dessus via des trackers (produit de réplication) ou des fonds, afin de lisser les risques. On pourra ainsi s’intéresser au tracker Lyxor Turkey (DJ Turkey Titans 20) ETF (de code ISIN FR0010326256). Il réplique le parcours de l’indice de référence Dow Jones Turkey Titans 20 TR, reflet de la performance des 20 valeurs turques dont la capitalisation et la liquidité sont les plus importantes. Les frais de gestion annuels du produit sont limités à 0,65%.
Alternativement, les investisseurs désireux de lisser les risques pourront opter pour un fonds d’actions d’Europe émergente (une catégorie dans laquelle est classée la Turquie), tel que Pictet Emerging Europe (code ISIN LU0130728842). “Les actions turques ont actuellement un poids de presque 23% au sein du fonds, contre une pondération 2 fois moindre pour l’indice de référence. Une surpondération très marquée, reflet de notre conviction”, souligne Frédéric Rollin. Et ce produit présente l’avantage de faire la part belle aux actions russes (avec un poids de de 53%), qui comptent parmi les moins chères et les plus rémunératrices au monde.
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