Le maire de la ville et candidat du premier parti d’opposition à la présidentielle de 2028, Ekrem Imamoglu, est lui emprisonné depuis le 19 mars.
Quarante-sept nouvelles personnes font désormais l’objet de mandats d’arrêt pour «corruption» au sein de la mairie d’Istanbul, réputée opposée au président turc Recep Tayyip Erdogan. Le maire de la ville et principal opposant au pouvoir turc, Ekrem Imamoglu, est lui emprisonné depuis mars.
Le maire de la ville et candidat du premier parti d’opposition à la présidentielle de 2028, Ekrem Imamoglu, est lui emprisonné depuis le 19 mars.
Quarante-sept nouvelles personnes font désormais l’objet de mandats d’arrêt pour «corruption» au sein de la mairie d’Istanbul, réputée opposée au président turc Recep Tayyip Erdogan. Le maire de la ville et principal opposant au pouvoir turc, Ekrem Imamoglu, est lui emprisonné depuis mars.
L’agence étatique turque Anadolu, qui a transmis l’information, ne précise pas combien de ces personnes ont été effectivement arrêtées. ll s’agit de «quatre enquêtes distinctes pour corruption centrées sur Istanbul», a-t-elle expliqué. Parmi les personnes visées figurent un ancien député d’opposition et cinq maires de district de la mégapole.
Neuf maires de districts détenus
Selon la chaîne de télévision Halk proche du CHP, premier parti d’opposition au parlement auquel appartient Ekrem Imamoglu, neuf maires de districts d’Istanbul (sur trente-neuf) sont désormais arrêtés et détenus. Le parti, qui a désigné Ekrem Imlu comme son candidat à la présidentielle lors du prochain scrutin prévu en 2028, n’a pas réagi pour le moment.
L’arrestation le 19 mars de l’édile, qui rejette les accusations le visant, avait déclenché une vague de contestation inédite en Turquie depuis douze ans. Chaque semaine, de nouvelles arrestations sont annoncées dans les rangs de l’équipe municipale.