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L’Express avec AFP, le 04/09/2022
Samedi 3 août, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu la Grèce qu’elle paiera un « prix élevé » si elle continue de violer l’espace aérien turc et de « harceler » les avions turcs en mer Égée.
La menace rappelle aux grecques de douloureux souvenirs. En visite dans le nord de la Turquie, à Samsun, lors du festival des technologies aériennes, le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté d’un cran dans l’escalade verbale des tensions envers la Grèce. « Votre occupation des îles (de la mer Egée proche de la Turquie, NDLR) ne nous lie en rien. Le moment venu, nous ferons le nécessaire. Nous pouvons arriver subitement la nuit », a-t-il déclaré, reprenant une formule souvent utilisée lorsqu’il parlait de lancer une opération en Syrie et qu’il a plusieurs fois mis à exécution.
Les faits : la Turquie accuse la Grèce de violer son espace aérien
La Grèce paiera un « prix élevé » si elle continue de violer l’espace aérien turc et de « harceler » ses avions en mer Égée, a prévenu samedi le président truc. D’après Recep Tayyip Erdogan, la Grèce viole les accords internationaux en militarisant les îles de la mer Égée. Dimanche dernier, déjà , Ankara avait affirmé que des avions turcs en mission dans cette zone avaient été visés par le système de défense aérienne S-300 grec. Les autorités turques avaient alors dénoncé une « action hostile ». « Hé, la Grèce, regardez l’Histoire. Si vous continuez, vous paierez un prix élevé », a signalé Erdogan. Et d’ajouter : « Nous avons un mot pour la Grèce : n’oubliez pas Izmir », se référant à la ville de la mer Egée que les Grecs appellent Smyrne.
Cette dernière phrase renvoie à un épisode décisif de la guerre d’indépendance turque quand, il y a cent ans tout juste, en 1922, les forces de Mustafa Kemal avaient expulsé les soldats grecs de la cité égéenne d’Izmir, qu’ils occupaient depuis le dépeçage de l’empire ottoman, raconte RFI. Un incendie dans la ville après l’arrivée des troupes turques s’était soldé par un massacre des populations grecques d’Asie Mineure. Cette « guerre de libération », pour les Turcs, avait été lancée trois ans plus tôt depuis Samsun, cité des rives de la mer Noire où Recep Tayyip Erdogan a prononcé son discours, ce samedi.
« La Grèce ne va pas suivre la Turquie dans la descente quotidienne outrancière et hors de toute limite de déclarations et de menaces », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, samedi soir. « Nous informerons immédiatement nos alliés et partenaires du contenu des déclarations provocatrices de ces derniers jours, afin de bien faire comprendre qui dynamite la cohésion de notre alliance dans une période particulièrement dangereuse. »
Pourquoi c’est important : une menace sur la paix dans la région
Après une courte période d’apaisement et de rapprochement, la Grèce et la Turquie s’invectivent de nouveau depuis plusieurs semaines. En tenue de commandant des forces armées turques, Recep Tayyip Erdogan a réclamé à la Grèce, le 9 juin dernier, le désarmement de certaines îles grecques en mer Egée, invoquant des traités passés entre Ankara et Athènes. « Je ne plaisante pas […] la Grèce a violé le statut de ces îles et doit les désarmer. Sinon, un débat sur leur souveraineté commencera », a-t-il dit.
La diplomatie turque a ainsi remis en cause la souveraineté grecque sur certaines îles de la mer Égée, dont le statut a été défini par le Traité de paix de Lausanne (1923), la Convention de Montreux (1936) et le Traité de paix de Paris de (1947). En résumé, Ankara reproche à Athènes d’y avoir déployé des troupes, en contravention de ces accords. Ce que les Grecs réfutent.
Comme le soulignaient Les Echos, Recep Tayyip Erdogan est un tenant de la doctrine turque de la « Patrie bleue ». Ce concept a été élaboré au sein de la marine turque par des amiraux nationalistes au milieu des années 2000. Ils voudraient retracer les frontières maritimes en mer Egée et en Méditerranée orientale, dont ils s’estiment lésés. La carte de la « Patrie Bleue » pensée par ces amiraux vise ainsi essentiellement à empiéter sur les zones économiques spéciales (ZEE) revendiquées par les Grecs et les Chypriotes. « L’ennemi principal des tenants de cette doctrine est le panhellénisme, c’est-à -dire la crainte que la Grèce et Chypre tentent d’unifier leurs stratégies en vue d’encercler la Turquie et de bloquer son accès à la Méditerranée », expliquait auprès du quotidien économique Aurélien Denizeau, chercheur en relations internationales et spécialiste de la politique étrangère turque.
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