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Le Monde, le 25/04/2019
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vilipendé la France, qui entend contribuer à la reconnaissance du génocide arménien comme un crime contre l’humanité.
Ulcéré par la décision française de faire du 24 avril « la journée nationale de commémoration du génocide arménien », le président turc Recep Tayyip Erdogan a vilipendé les « donneurs de leçons », dont la France, les accusant « d’avoir eux-mêmes un passé sanglant ».
Après avoir reconnu officiellement en 2001 le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, la France a décidé en février de le commémorer chaque année le 24 avril, ce qui indispose Ankara au plus haut point.
« On sait très bien qui a assassiné 800 000 personnes au Rwanda »
S’exprimant mercredi 24 avril depuis son palais de Bestepe, à Ankara, où il animait un symposium sur les archives et la recherche historique, M. Erdogan a fustigé la France. « On sait très bien qui a assassiné 800 000 personnes au Rwanda au moment de ce génocide, il y a vingt-cinq ans. Les coupables étaient français. Et voilà que la France nous fait la leçon ! »
Les pays qui « sèment le trouble avec leurs allégations sur le soi-disant génocide arménien, en particulier la France » ont été invités à consulter les archives ottomanes. « Nous n’avons rien à cacher. »
Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat turc a exposé sa vision des événements de 1915.
« Le transfert des bandes arméniennes et de leurs partisans, tueurs de musulmans, y compris des femmes et des enfants, vers l’Est de l’Anatolie était la décision la plus raisonnable à prendre à l’époque. »
Le premier ministre français, Edouard Philippe, qui participait à cette première journée de commémoration du génocide, mercredi à Paris, a réagi en indiquant que « la France ne se laissera impressionner par aucun mensonge, par aucune pression » et qu’elle « entend contribuer à faire reconnaître le génocide arménien comme un crime contre l’humanité, contre la civilisation ».
Chiffres réfutés
Les historiens estiment qu’un million et demi d’Arméniens de l’Empire ottoman ont été tués de façon organisée pendant la Première Guerre mondiale. Ankara réfute ces chiffres, évoquant des massacres réciproques survenus dans le chaos de la guerre.
L’idée qu’il y ait eu une volonté systématique d’exterminer est niée. Dans un message adressé mercredi à la communauté arménienne de Turquie, M. Erdogan a évoqué « les Arméniens ottomans qui ont perdu leur vie dans des conditions difficiles au moment de la Grande Guerre ».
De nombreux documents attestent que les hommes ont été tués tandis que les femmes et les enfants ont été déportés.
Cent quatre ans après les faits, les responsables turcs ne veulent pas entendre parler de génocide, quand bien même de nombreux historiens et une vingtaine de pays ont reconnu le caractère ciblé des persécutions subies par les Arméniens entre 1915 et 1917.
De nombreux documents attestent que les hommes ont été arrêtés et tués tandis que les femmes, les vieillards et les enfants ont été déportés vers les déserts de Mésopotamie lors des « marches de la mort ».
Frontière fermée
Esquissé en 2009, le rapprochement turco-arménien n’est plus à l’ordre du jour. Depuis que les islamo-conservateurs au pouvoir ont fait alliance, en 2015, avec le Parti de l’action nationaliste (MHP, classé à l’extrême droite), l’éventualité d’un dégel avec l’Arménie n’est plus considérée comme un argument électoralement payant. A ce jour, Ankara et Erevan n’ont aucune relation diplomatique et la frontière commune entre les deux pays est fermée.
Prévu à Istanbul mercredi 24 avril, un rassemblement du souvenir a été interdit. Convoquée par des ONG turques et internationales, la commémoration était prévue dans le quartier de Sultanahmet, face à l’actuel Musée des arts islamiques, une ancienne prison où des intellectuels Arméniens, les premiers à avoir été arrêtés le 24 avril 1915, ont été détenus avant d’être exécutés.
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