Aujourd’hui installée dans le quartier d’Atasehir, un secteur verdoyant sur la rive asiatique, elle apprécie la diversité des ambiances d’Istanbul, où chaque quartier a une identité forte. Passionnée d’histoire, elle ne se lasse pas de les explorer ni de traverser le détroit en ferry, un rituel qui lui rappelle la baie d’Auckland.
“Impossible de s’ennuyer”
De Kadiköy aux rives du Bosphore, en passant par le Grand Bazar et le quartier en vogue de Galataport, la ville ne cesse de se transformer. “Il s’y passe toujours quelque chose. Il est impossible de s’ennuyer.” Festivals de musique, expositions, concerts, théâtre… Istanbul regorge d’animations qui font son dynamisme et attirent une communauté d’expatriés en quête d’effervescence culturelle.
S’adapter à une nouvelle vie en Turquie n’a cependant pas été immédiat :
“Je pense qu’il faut quelques années pour s’habituer à vivre dans un nouvel endroit. Apprendre le japonais a été un grand avantage pour apprendre le turc car les deux langues sont grammaticalement semblables et ont même quelques mots en commun.”
La ville a aussi ses inconvénients : circulation chaotique, stationnement difficile et, surtout, une inflation galopante. “Le taux de change a tellement varié au fil des ans… Il faut prendre en compte le coût de la vie.” Malgré cela, Adrienne ne regrette pas son choix. Elle recommande sans hésiter la ville aux expatriés en quête de dynamisme : “C’est comme si elle était vivante.”