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Les Echos, le 24/07/2025
Kyllian Cogan (Correspondant à Istanbul)
Le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a prévenu mardi qu’Ankara était « prêt à intervenir en Syrie ». Jusqu’à présent, la Turquie a pourtant cherché à dialoguer avec Israël afin d’éviter l’escalade militaire.
Les affrontements entre milices druzes et combattants bédouins, dans la province de Soueïda, dans le sud de la Syrie, et les frappes aériennes israéliennes visant des sites militaires du gouvernement syrien, la semaine dernière, ont plongé la Turquie dans l’embarras.
« Israël se nourrit du chaos. Nous avertissons qu’aucun groupe en Syrie ne doit entreprendre d’actions visant à diviser le pays. Si vous vous dirigez vers […] la déstabilisation, nous considérerons cela comme une menace directe à notre sécurité nationale et interviendrons directement », a prévenu le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, à l’issue d’une conférence de presse tenue à Ankara mardi.
Quelques jours plus tôt, des officiels turcs avaient pourtant indiqué au site d’informations Middle East Eye, basé à Londres, qu’ils « ne souhaitaient nullement risquer une confrontation directe avec Israël en Syrie, ou transformer le pays en un autre champ de bataille, surtout après treize ans de guerre civile ».
Israël a intensifié ses activités militaires en Syrie dans le sillage de la chute du régime de Bachar Al-Assad en décembre 2024, s’emparant d’une zone tampon dans le sud du pays, et menant des frappes systématiques sur les défenses aériennes et les infrastructures militaires du nouveau gouvernement. Jusqu’ici, Ankara a cherché la désescalade avec l’Etat hébreu.
« Si la Turquie souhaite consolider son influence dans les pays voisins, elle sait qu’elle ne peut plus se permettre l’aventurisme idéologique qui caractérisait son passé, ni risquer un affrontement militaire avec Israël qui pourrait lui aliéner les puissances du Golfe et occidentales dont elle dépend pour reconstruire la Syrie », écrit la chercheuse Gönül Tol, rattachée au Middle East Institute de Washington, dans une note d’analyse du think tank.
Proche du nouveau gouvernement syrien, la Turquie cherche à favoriser la stabilité du pays, dans l’idée, notamment, de placer ses pions dans certains secteurs économiques, à l’instar du BTP.
En avril, après qu’Israël a ciblé plusieurs bases aériennes syriennes qui étaient sur le point d’être reprises par l’armée turque, Ankara a opté pour le dialogue avec Tel-Aviv, et tenté de trouver un terrain d’entente par l’intermédiaire d’alliés communs : l’Amérique de Trump, mais aussi l’Azerbaïdjan.
Des pourparlers se sont ainsi tenus à Bakou entre officiels turcs et israéliens en avril, puis en mai, à l’issue desquels les deux pays ont convenu d’établir une ligne directe pour prévenir les confrontations militaires. Malgré la proximité entre Washington et l’Etat hébreu, la Turquie bénéficie aussi du soutien de l’administration Trump et de son ambassadeur à Ankara, Tom Barrack, par ailleurs envoyé spécial pour la Syrie.
L’intégrité territoriale de la Syrie, une préoccupation
Qui plus est, une autre préoccupation d’Ankara est l’intégrité territoriale de la Syrie, qu’elle considère menacée par les affrontements entre milices druzes et combattants sunnites dans le sud du pays. La Turquie craint qu’une partition de la Syrie n’encourage l’administration kurde du nord de la Syrie, dirigée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) – la branche locale du PKK -, à consolider son autonomie.
Car, alors que l’Etat turc est engagé dans un processus de paix avec le groupe armé kurde depuis février, et que ce dernier a annoncé sa dissolution en mai, il redoute qu’une consolidation de l’autonomie kurde en Syrie n’entraîne les partisans de la ligne dure du PKK à saboter le processus de paix.
D’autant plus que des négociations, encouragées notamment par les Etats-Unis et la France, sont en cours entre les FDS et le gouvernement syrien pour une intégration des forces au kurde au sein du nouvel Etat syrien.
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