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Le Figaro,  le 26/07/2017
Par Georges Malbrunot
Après des mois de combats fratricides, la branche syrienne d’al-Qaida a pris le contrôle de la ville d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, ainsi que de nombreux villages de la province éponyme, le long de la Turquie. Le 23 juillet, Tahrir el-Cham, une coalition de groupes armés dominée par l’ex-branche locale d’al-Qaida, a expulsé d’Idlib ses rivaux salafistes d’Ahrar el-Cham, appuyés par la Turquie et le Qatar.
Les deux groupes avaient combattu ensemble pour chasser en 2015 les troupes gouvernementales d’Idlib et de sa province. Une lourde défaite pour Damas, surpris alors par la défection soudaine de nombreux policiers passés chez les rebelles.
Peuplée de 2 millions de personnes, dont 900.000 déplacés, la province est stratégique par sa proximité avec la Turquie, par où les insurgés se sont longtemps approvisionnés en armes et en combattants. Elle est également proche de Lattaquié, le fief des Assad. C’est à partir de cette province qu’en 2015 les rebelles avaient avancé vers les villages alaouites au-dessus de Lattaquié, menaçant le bastion des Assad et poussant la Russie à intervenir militairement pour sauver le régime. Mais rapidement, les tensions se sont exacerbées entre les ex-alliés. Elles ont encore grandi en mai lorsque les principaux acteurs du conflit (Russie, Turquie et Iran) ont décidé la mise en place de «zones de désescalade» de la violence, dont une à Idlib. Les djihadistes de Tahrir el-Cham y sont farouchement opposés, la création de telles zones impliquant la neutralisation des djihadistes liés à Daech ou à al-Qaida. Dès lors, les armes ont parlé. Des affrontements ont éclaté dans plusieurs localités de la province. Les deux camps ont installé des barrages sur les routes. Dans certains secteurs, les habitants sont restés terrés chez eux, par peur des combats, à l’arme lourde parfois. Parallèlement aux violences, des manifestations avaient lieu dans plusieurs villes. Certaines demandaient l’arrêt des violences, d’autres le départ des djihadistes de Tahrir el-Cham, dont l’emprise sur la population n’a cessé de grandir. Mais ces derniers l’ont finalement emporté, réussissant même à expulser leurs rivaux du point de passage de Bab el-Awa avec la Turquie où Ahrar el-Cham prélevait des taxes. Une importante victoire qui permet aux sicaires d’al-Qaida de mettre la main sur une source de revenus. Depuis, Ankara a suspendu ses livraisons d’aide humanitaire.
Vers des frappes américaines
«Le régime entend faire d’Idlib une question internationale, en insistant sur les dangers que tous ces radicaux feraient peser sur la sécurité de la Turquie, mais aussi de l’Europe»
Sam Heller, spécialiste de la Syrie à la Century Foundation
Ahrar el-Cham n’a toutefois pas dit son dernier mot dans cette guerre pour le contrôle de la dernière province à échapper au régime syrien, qui y a expulsé les rebelles et leurs familles, vaincus ces dernières années à Alep, Homs et dans les environs de Damas. Une tactique qui a permis à Bachar el-Assad de semer la zizanie chez ses ennemis. Une fois à Idlib, «les insurgés n’ont pas nécessairement accepté de suivre les chefs d’Ahrar el-Cham ou de Tahrir el-Cham, écrit l’opposant Walid al-Bunni sur le site The Syrian Observer. Une bagarre s’est ensuivie pour attirer ces déplacés.»
La reconquête d’Idlib n’est la priorité, ni de Damas, ni de ses alliés russes, ni même des Américains. À court terme, tous privilégient la reprise plus à l’est de Raqqaet des autres villes encore tenues par Daech sur l’Euphrate. «On s’occupera d’Idlib à la fin», nous confiait récemment un proche de Bachar el-Assad à Damas. Pour Sam Heller, spécialiste de la Syrie à la Century Foundation, «le régime entend faire d’Idlib une question internationale, en insistant sur les dangers que tous ces radicaux feraient peser sur la sécurité de la Turquie, mais aussi de l’Europe».
La semaine dernière, Ankara a dépêché des rebelles syriens, qui lui sont proches, afin de venir en aide aux insurgés d’Ahrar el-Cham. «La reculade du groupe inquiète Ankara et Washington», note Soufan Group, un think-tank basé à New York. Ahrar el-Cham est en effet la plus puissante faction rebelle non djihadiste.
La victoire des extrémistes d’al-Qaida à Idlib «peut conduire à des frappes américaines», estime Soufan Group, «même si l’espace aérien environnant est beaucoup plus encombré qu’à Raqqa». Dans le passé, les drones américains ont déjà éliminé dans la région d’Idlib plusieurs vétérans djihadistes.
Les spécialistes en sont en effet convaincus qu’à terme la branche syrienne d’al-Qaida est plus dangereuse que Daech. Contrairement à celle-ci, Tahrir el-Cham est composé en majorité de Syriens. Si les djihadistes étrangers de Daech quittent le Levant ou sont éliminés dans la guerre qui leur est menée à l’est du pays, les Syriens de Tahrir el-Cham, eux, trouveront encore, à l’ouest, un terreau favorable à leur maintien.
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