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Le Monde avec AFP, le 18/10/2019
Le président du Conseil européen a estimé que la trêve négociée par les Etats-Unis avec la Turquie n’était pas un réel « cessez-le-feu », mais une « capitulation » demandée aux Kurdes.
L’accord de cessez-le-feu, censé durer cinq jours, n’aura pas tenu vingt-quatre heures. Des raids aériens de la Turquie ont tué des civils vendredi 18 octobre dans le nord de la Syrie, selon une ONG, malgré la trêve pourtant acceptée par Ankara pour suspendre son offensive meurtrière contre des forces kurdes.
L’opération lancée par Ankara depuis le 9 octobre a ouvert un nouveau front dans la Syrie en guerre depuis 2011, où les forces kurdes partenaires des Occidentaux dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) ont accusé Washington de les avoir abandonnées.
Jeudi soir, après une intervention des Etats-Unis, la Turquie a accepté de suspendre cinq jours l’offensive qui a provoqué un tollé international, réclamant toutefois un retrait des forces kurdes de sa frontière pour y mettre un terme définitif.
Les Kurdes dénoncent une violation du cessez-le-feu
Mais cinq civils et quatre combattants des forces kurdes ont péri vendredi dans une frappe aérienne de l’aviation d’Ankara sur le village de Bab al-Kheir, dans le nord syrien, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le village se trouve à l’est de la ville frontalière de Ras al-Aïn, secouée par des « combats sporadiques », selon l’OSDH.
Une correspondante de l’Agence France-Presse présente côté turc de la frontière avait pu entendre, en début de matinée, des frappes d’artillerie et des explosions, tandis que des volutes de fumée blanche s’élevaient dans le ciel du côté syrien. Rapportant des frappes aériennes et des bombardements à l’artillerie, les forces kurdes ont accusé la Turquie de « violer » le cessez-le-feu.
« Malgré l’accord pour un arrêt des combats, les attaques aériennes et à l’artillerie continuent de viser des positions des combattants, des zones civiles et l’hôpital de Ras al-Aïn », a dénoncé, sur son compte Twitter, Mustafa Bali, un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), coalition dominée par les forces kurdes. La veille, le chef des FDS, Mazloum Abdi, avait annoncé que ses forces étaient prêtes à « respecter le cessez-le-feu ».
Pas un réel « cessez-le-feu »
La communauté internationale a réagi à ce nouveau raid de la Turquie. Le président du Conseil européen, Donald Tusk a estimé vendredi que la trêve négociée par les Etats-Unis avec la Turquie n’était pas un réel « cessez-le-feu », mais une « capitulation » demandée aux Kurdes.
« La situation est assez évidente. Ce prétendu cessez-le-feu n’est pas ce à quoi nous nous attendions. En fait, ce n’est pas un cessez-le-feu, c’est une demande de capitulation pour les Kurdes », a-t-il déclaré, à l’issue d’une réunion des dirigeants de l’UE à Bruxelles.
A l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, Emmanuel Macron a annoncé une « initiative commune » avec Angela Merkel et Boris Johnson pour rencontrer « prochainement » le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan menace de reprendre l’offensive mardi soir
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti, vendredi, que l’offensive dans le nord-est de la Syrie reprendrait dès mardi soir si les forces kurdes ne se retirent pas du secteur de 32 km, comme prévu dans l’accord de trêve. « Si les promesses sont respectées d’ici mardi soir, la question de la zone de sécurité aura été résolue. Faute de quoi, l’opération “Source de paix” reprendra dès que le délai de cent vingt heures expirera », a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse.
L’accord prévoit aussi la mise en place d’une « zone de sécurité » de 32 km de largeur en territoire syrien. M. Erdogan a répété vendredi que cette zone devrait « s’étendre en longueur sur 444 km » et pas seulement dans les zones dont les forces turques ont déjà pris le contrôle en territoire syrien, à savoir 120 km entre les localités de Tal Abyad et Ras al-Aïn.
Il a aussi affirmé qu’une partie des quelque 3,6 millions de réfugiés syriens vivant en Turquie seraient installés dans cette « zone de sécurité ». Afin d’héberger ces réfugiés, « nous prévoyons d’y construire 140 villages avec 5 000 habitants pour chaque village et 10 districts avec une population de 30 000 pour chaque district », a-t-il affirmé
Plus de 2 300 Syriens se sont réfugiés en Irak
Les Nations unies ont annoncé, vendredi, que plus de 2 300 personnes, la plupart des femmes et des enfants, avaient fui les combats dans le nord-est de la Syrie pour se réfugier en Irak au cours des derniers jours.
« Pour le quatrième jour consécutif, le Haut-Commissariat aux réfugiés (…) a accueilli des centaines de réfugiés qui ont franchi la frontière entre le nord-est de la Syrie et l’Irak », a dit le porte-parole de l’agence de l’ONU, Andrej Mahecic, lors d’une conférence de presse à Genève.
Il a précisé que « plus de 1 600 réfugiés syriens avaient été acheminés depuis la frontière jusqu’au camp de réfugiés de Bardarash », à environ 150 kilomètres à l’est de la Syrie, et a ajouté qu’un autre groupe de 734 personnes avait franchi la frontière dans la nuit.
Urgence humanitaire
Dans un communiqué publié vendredi, Amnesty International a accusé « les forces militaires turques » et les rebelles proturcs d’avoir « fait preuve d’un mépris honteux pour les vies civiles », évoquant des « preuves accablantes de crimes de guerre ».
Désormais, les combats se concentrent à Ras al-Aïn, conquis à moitié par les forces turques, d’après l’OSDH, même si les FDS ont livré une résistance farouche.
Les autorités kurdes ont tenté de dépêcher, vendredi, une équipe médicale à Ras al-Aïn pour tenter d’évacuer les blessés des derniers jours, a fait savoir Hassan Amin, un responsable de l’hôpital de Tal Tamr, une ville plus au sud. « La situation des blessés est critique et leur nombre élevé », a indiqué M. Amin, assurant que « l’équipe médicale n’avait pas été autorisée à entrer » dans la ville, l’OSDH accusant les rebelles proturcs.
L’opération turque a tué 72 civils et 235 combattants des FDS, selon un dernier bilan de l’OSDH, qui indique également que 187 combattants proturcs ont péri. Environ 300 000 personnes ont été déplacées par les combats, selon l’OSDH.
La Turquie a fait état de la mort de six soldats turcs en Syrie et de 20 civils, tués dans les villes frontalières par des tirs des combattants kurdes syriens.
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