“Mossoul et Alep doivent revenir à la Turquie !” assène l’éditorialiste du quotidien Yeni Safak, outré que la Turquie n’ait pas été invitée à participer à la bataille de Mossoul.
Mossoul tombera, mais après ?
En dépit des tentatives de conciliation américaines, Ankara s’est heurté fin octobre au refus déterminé du gouvernement irakien, engagé dans la reconquête des territoires abandonnés deux ans plus tôt à l’État islamique. Cette mise à l’écart est vécue comme un camouflet et une atteinte aux intérêts stratégiques du pays. “L’organisation, la puissance locale ou la force étrangère qui se rendra maîtresse de Mossoul et d’Alep finira tôt ou tard par prendre la Turquie en étau et frapper”, s’alarme ce quotidien proche du parti au pouvoir. Et d’en appeler à un nouveau pacte national contre les puissances concurrentes dans la région.