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Le Figaro, le 25/04/2021
Par Simon Cherner
ARCHÉOLOGIE – Livrée depuis des siècles à la nature et aux oliviers, une arène magnifique datée de 200 ap. J.-C. réapparaît sous les yeux des chercheurs turcs près de la ville de Nazili, située entre Izmir et Antalya.
S’ils n’avaient pas tous l’envergure titanesque du Colisée, les amphithéâtres abondaient dans l’ensemble du monde romain, des bords de l’Euphrate aux Colonnes d’Hercule. Près de la ville turque de Nazili, dans la partie occidentale de l’Anatolie, les archéologues de l’université d’Aydın ont dégagé ces derniers mois les ruines de l’un de ces anciens édifices de spectacle des oliviers et des figuiers qui y avaient élu domicile. Connu depuis au moins le début du XIXe siècle et fouillé depuis près d’un an par les chercheurs turcs, ce monument public de la cité antique de Mastaura commence tout juste à livrer ses secrets.
Premier enseignement de ces travaux : l’édifice était bel et bien ovale, et non pas semi-circulaire comme semblaient l’indiquer les vestiges en surface du monument. L’énigme de la nature du bâtiment si longtemps resté enserré dans les griffes naturelles de l’Anatolie semble percée : c’était bel et bien un amphithéâtre et non pas un théâtre. «Il s’agit d’une structure unique» et «magnifique», a commenté au Hürriyet Mehmet Umut Tuncer, le directeur des affaires culturelles et touristiques de la province d’Aydın. «C’est seulement le troisième amphithéâtre connu en Turquie», a-t-il ajouté, en mentionnant entre-autre le monument enfoui à Pergame.
Consacré aux combats entre gladiateurs (les munera), aux chasses animales (les venationes) et, parfois, aux exécutions publiques, l’amphithéâtre est un des édifices publics les plus reconnus de l’architecture civile romaine. Celui de Mastaura aurait été bâti vers 200 ap. J.-C., autour du règne de Septime Sévère, une époque qui aurait vu l’apogée de la cité anatolienne. Considéré comme un bon administrateur, l’empereur arrive au pouvoir en 193 à l’occasion d’une guerre civile et donne naissance à la dynastie sévérienne, qui règne sur Rome jusqu’à la mort de Sévère Alexandre en 235. «On observe un pic et une grande diversité des monnaies retrouvées à Mastaura pendant cette période, a précisé l’archéologue Sedat Akkurnaz, de l’université d’Aydın, à nos confrères de Live Science . La cité était riche et développée sous cette dynastie». Le monument et ses divertissements populaires devaient avoir participé de ce bref mais intense rayonnement régional de la ville au sein de la province romaine d’Asie.«Les gens des villes voisines venaient à Mastaura pour assister aux grands événements dans ce bâtiment spécialement conçu pour les spectacles sanglants», expliquent Sedat Akkurnaz et Mehmet Umut Tuncer.
Une capacité comparable à l’arène de Pompéi
Avec une arène elliptique centrale estimée de 40 mètres sur 30 et une hauteur maximale d’environ 25 mètres, l’amphithéâtre de Mastaura aurait pu accueillir entre 15.000 et 20.000 spectateurs, d’après les estimations de l’archéologue. Une dimension et une capacité d’accueil fort honorable, de l’ordre de l’amphithéâtre de Pompéi ou des arènes de Nîmes, même si le bâtiment turc reste dans l’ombre de l’auguste Colisée et de ses 50.000 places assises. Les ruines les mieux visibles de l’amphithéâtre en cours de fouille à Mastaura sont les soubassements de sa cavea – ses gradins monumentaux – traversés de vomitoires, des galeries d’accès voûtées ; des vestiges «aussi solides que s’ils venaient juste d’être construits», à en croire Sedat Akkurnaz et Mehmet Umut Tuncer.
Désormais occupés à stabiliser certains pans de murs et à prendre des relevés 3D du site en vue d’une future modélisation numérique, les archéologues turcs espèrent reprendre au plus vite leur fouille et le dégagement complet du monument romain. Ils entendent répéter, à terme, l’exploit de leurs prédécesseurs romains : attirer de nouveau les foules dans ce petit recoin de l’Anatolie perdu entre Izmir et Antalya.
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