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Sophie Gillig
Le Monde – 12/08/2014
Recep Tayyip Erdogan est devenu dimanche 10 août le premier président de la République turque élu par suffrage universel direct. L'islamo-conservateur, qui règne sur la Turquie depuis douze ans, n'entend pas se contenter d'un rôle honorifique, mais compte bien mener une présidence active, quitte à aller à l'encontre de la Constitution.
• Quelles sont les fonctions du président de la République en Turquie ?
Le rôle du président est actuellement limité par la Constitution de 1982, rédigée par la junte militaire, à des fonctions essentiellement honorifiques. Le président peut convoquer le conseil des ministres, mais il ne peut pas proposer de lois. L'article 101 du texte stipule que le titulaire du poste ne doit être affilié à aucun parti politique et ne peut faire campagne. Recep Tayyip Erdogan sera donc obligé de quitter l'AKP (Parti de la justice et du développement) et de laisser le nouveau premier ministre assumer ces rôles.
Pas certain cependant que le nouveau président l'entende de la sorte. Lors de son discours dimanche, ce dernier a déclaré ne pas vouloir être un « président neutre » et se tenir à l'écart de la vie politique turque comme certains de ces prédécesseurs. En tant que président, il compte bien gouverner comme il l'a fait en tant que premier ministre et asseoir ainsi sa mainmise sur le pays. Son objectif est de prolonger sa présence au pouvoir pour au maximum deux mandats de cinq ans. La Constitution actuelle l'empêchait de le faire en tant que premier ministre, puisqu'il allait boucler son troisième et dernier mandat en 2015.
• Que peut faire M. Erdogan pour obtenir plus de pouvoirs ?
M. Erdogan doit modifier la Constitution s'il veut instaurer un régime présidentiel « à la française » ou « à l'américaine ». L'AKP a besoin pour cela des deux tiers du Parlement, soit 367 députés sur 550. Actuellement, le parti possède 313 sièges. Pour obtenir la majorité, M. Erdogan devra attendre les élections législatives de 2015, à moins qu'il ne décide de les déclencher plus tôt, faisant suite à son succès de dimanche. En attendant, l'ancien premier ministre devra composer avec ce cadre contraignant, ce qui risque de plonger la Turquie dans un chaos institutionnel pendant un an.
• Une modification de la Constitution est-elle probable ?
Ce n'est pas la première fois que le parti de M. Erdogan souhaite modifier la loi. Depuis les élections législatives de 2007, l'adoption d'une Constitution « civile » est au programme de l'AKP, mais le parti s'était heurté à l'époque, à l'opposition des kémalistes et des institutions qu'ils gouvernaient. Le même schéma s'était produit après les élections de 2011, où une commission parlementaire avait été créée afin d'instaurer un régime présidentiel en Turquie. Elle avait fini par se dissoudre, incapable de trouver un consensus sur les réformes clés.
• Si le président Erdogan bénéficiait de davantage de pouvoirs, quelles en seraient les conséquences ?
Le système parlementaire turc garantit actuellement un équilibre entre les institutions. M. Erdogan l'a bien fait comprendre dimanche, il ne compte pas jouer le rôle d'arbitre et de garant de la séparation des pouvoirs et de l'équilibre institutionnel, comme le prévoit la Constitution. Lors de son dernier mandat de premier ministre, M. Erdogan a déchu l'armée de la plupart de ses privilèges.
A la suite d'importantes purges, le système judiciaire, la bureaucratie et les médias sont passés sous le contrôle du parti en place, assurant ainsi le nouveau président de ne pas se heurter à un quelconque contre-pouvoir qui pourrait contrecarrer ses desseins. Les candidats de l'opposition, le social-démocrate et nationaliste Ekmeleddin Ihsanoglu et Selahattin Demirtas, issu de la minorité kurde, ont d'ores et déjà exprimé leur inquiétude face au projet de « présidentialisation » du mandat de M. Erdogan et ont dénoncé sa dérive autoritaire et islamiste.
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