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« N’oubliez pas que Rakka est plus grande que Kobané »

Le Monde, le 25/11/2015

Par Benjamin Barthe (Gaziantep /Turquie, envoyé spécial)

 

 

La prise du fief de l’Etat islamique, dont les 250 000 habitants vivent isolés du reste de la Syrie, s’annonce particulièrement périlleuse

 

C’est un honneur dont les habitants de Rakka se seraient volontiers passés. Cette cité sans charme en lisière de la Badiya, le grand désert syrien, est dans le viseur des armées les plus puissantes de la planète. Depuis deux mois, des avions russes, américains et français la bombardent à tour de rôle, dans l’espoir d’en déloger les combattants de l’organisation Etat islamique (EI), qui en ont fait leur quartier général.

 

Rakka et ses 250 000 habitants vivent sous cloche, isolés du reste de la Syrie. Les maîtres de la ville ont dressé des barrages infranchissables à toutes ses sorties. Ils ont coupé les réseaux téléphoniques et Internet et confisqué les antennes satellites qui dépassaient des toits. Seuls les cybercafés situés sur l’avenue centrale continuent à fonctionner. Ils sont fréquentés par les recrues étrangères de l’organisation djihadiste, qui y viennent communiquer avec leur famille.

 

 » Propagande  »

 » Daech  – acronyme arabe de l’EI – a détruit les petites cabines qui permettaient de surfer à l’abri des regards indiscrets, raconte Mohamed, 22 ans, un étudiant de Rakka, qui vit en exil à Gaziantep, dans le sud de la Turquie, mais garde le contact avec ses proches restés sur place. Ces lieux sont truffés d’espions et la police de l’EI y fait des descentes régulières.  »

 

Si des informations parviennent malgré tout de l’intérieur, c’est parce qu’une poignée d’habitants ont réussi à dissimuler chez eux un système de transmission Internet par satellite. Aiham Al-Khalaf, ancien correspondant à Rakka d’une chaîne de télévision arabe, lui aussi en exil à l’étranger, s’entretient tous les jours avec ces risque-tout qui lui fournissent, quand ils le peuvent, un bilan des bombardements.  » La communauté internationale a décidé d’anéantir Daech, s’exclame le journaliste Aiham Al-Khalaf. Les gens sont terrifiés. Comme Daech a bouclé la ville et que les frappes s’intensifient de jour en jour, ils peuvent mourir à tout moment.  »

 

Selon des sources à l’intérieur de la ville, le premier raid aérien français post-attentats parisiens, dimanche 15  novembre, a causé la mort de douze djihadistes, parmi lesquels quatre Asiatiques, dont les corps ont été vus à l’hôpital.

 

Les douze Rafale et Mirage tricolores stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie ont reçu depuis ce jour le renfort de 26 autres chasseurs-bombardiers, embarqués sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui croise au large de la Syrie. Ces appareils ont mené leur première mission, lundi 23  novembre, en frappant des cibles de l’EI à Ramadi et Mossoul, en Irak.

 

Pour l’instant, les tirs français sur Rakka n’ont fait aucune victime civile. L’EI l’a lui-même reconnu, dans une vidéo diffusée dimanche sur Internet. On y voit un djihadiste francophone, le visage cagoulé, dans les gravats de ce qu’il présente comme un entrepôt de médicaments, bombardé par la France.  » Votre gouvernement vous ment « , proclame l’homme en treillis militaire, en référence aux communiqués du ministère de la défense, affirmant que les sites attaqués à Rakka sont exclusivement militaires.  » Ceci vous coûtera très cher « , menace le combattant.  » C’est de la propagande, objecte Hazem Hussein, un journaliste de la radio syrienne Hawa Smart, basée à Gaziantep. Ce bâtiment hébergeait des familles de l’EI et il était vide. Les frappes françaises sont très précises et elles poussent l’EI au point de rupture.  »

 

L’aviation russe, qui se fournit en cibles auprès du régime Assad, a moins de scrupules. Ses derniers raids ont démoli deux ponts, rasé une partie du grand hôpital de la ville et tué de nombreux civils. Mercredi 18  novembre, jour où les appareils français n’ont mené aucune sortie, six personnes occupées à vendre de l’essence ont péri dans une énorme déflagration. Le 13  novembre, une bombe russe avait foudroyé 13 habitants d’une ruelle, Hara Al-Hassoun.  » Daech a dispersé ses combattants dans les zones d’habitations et se sert des civils comme de boucliers humains « , assure Aiham Al-Khalaf.

 

Dans ces conditions, le blitz franco-russe a-t-il une chance de faire fléchir l’EI ? La plupart des Syriens en doutent. Depuis leur prise de contrôle de Rakka, en mai  2014, les disciples d’Abou Bakr Al-Baghdadi ont eu amplement le temps de se préparer à cette épreuve de force.  » Quand les Russes ont attaqué la province d’Idlib, au début de leur intervention militaire en Syrie, en octobre, ils ont anéanti en une seule frappe une grosse partie de l’arsenal de Jaish Al-Fatah  – une coalition rebelle, à dominante islamiste – , relate Bassel Al-Junaidy, le directeur d’un centre d’études, installé à Gaziantep. C’était une catastrophe pour ses membres. Avec l’EI, la Russie n’a aucune chance de rééditer un coup d’éclat pareil. Ses armes sont enfouies dans des tunnels.  »

Pessimisme

Mohamed, le jeune étudiant en économie exilé en Turquie, partage ce pessimisme.  » Etre bombardé du ciel, être seul face au reste du monde, c’est exactement ce que Daech recherche. Cela lui permet de se présenter comme un protecteur. Plus il y aura de morts dans la population, plus celle-ci sera tentée de soutenir Daech. Ce n’est pas comme cela que Rakka sera libérée. La seule solution, c’est de soutenir l’Armée libre syrienne – ASL, la branche modérée de l’insurrection – .  »

 

Ses éléments les plus proches sont positionnés à une trentaine de kilomètres au nord de la ville. Ils appartiennent à la Brigade des révolutionnaires de Rakka, un groupe allié aux paramilitaires kurdes des YPG (Unités de protection du peuple), la force dominante dans la région. Son chef, Abou Eissa, clame depuis deux semaines son intention de partir à la reconquête de sa cité natale. En prévision de l’assaut, il courtise les tribus arabes de la région, restées jusque-là à l’écart des combats. La manÅ“uvre n’est pas seulement destinée à accroître la puissance de feu de sa brigade. Elle vise aussi à augmenter la proportion d’Arabes au sein de la force conjointe, qu’il sera obligé de former avec les Kurdes des YPG, s’il veut faire le poids face à l’EI.  » Nous sommes prêts, assure un conseiller politique de la brigade, qui préfère rester anonyme. Ce qu’il reste à négocier, c’est l’influence des Kurdes et le soutien aérien des Etats-Unis.  »

 

Ces deux points font que l’heure de la libération n’est pas près de sonner. Les chefs des YPG ne sont guère pressés de lancer leurs troupes à l’assaut d’une ville quasi exclusivement arabe, dont les habitants verraient d’un très mauvais Å“il l’arrivée en masse de troupes kurdes.

 

Les habitants de Rakka savent qu’à Tal Abyad, une ville plus au nord, reprise au début de l’été par les Kurdes à l’EI, les miliciens des YPG ont déplacé de force des populations arabes et turkmènes.  » Entre les Kurdes et Daech, les gens de Rakka préfèrent encore Daech, souligne Bassel Al-Junaidy. Et puis n’oubliez pas que Rakka est beaucoup plus grande et plus peuplée que Kobané.  » La reconquête de cette ville à majorité kurde, au mois de janvier, avait nécessité quatre mois de combats acharnés et des centaines de bombardements américains.

 

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