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Le Figaro, le 31/01/2018Â
Par Georges Malbrunot
EXCLUSIF – Dans un entretien au Figaro, le chef de l’État annonce qu’il va appeler son homologue turc, Tayyip Recep Erdogan.
Alors que le président turc, Tayyip Recep Erdogan, paraît déterminé à «élargir» son offensive militaire pour «éradiquer» les positions de ses ennemis kurdes dans le nord de la Syrie, Emmanuel Macron avertit la Turquie des risques d’une «invasion» qui «pose un réel problème» en «ne respectant pas la souveraineté syrienne».
«J’ai appelé tout de suite à la précaution et à la retenue et évoqué dès les premières heures (de cette offensive) la préoccupation qui était la nôtre», affirme au Figaro le président de la République. «S’il s’avérait que cette opération devait prendre un autre tour qu’une action pour lutter contre un potentiel terroriste menaçant la frontière turque et que c’était une opération d’invasion, à ce moment, cette opération nous pose un problème réel», poursuit Emmanuel Macron, qui s’exprimait mardi soir à l’issue du dîner de la communauté arménienne de France à Paris.
Selon le chef de l’État, l’opération militaire turque contre l’enclave kurde d’Afrine dans le nord-ouest de la Syrie «suppose d’avoir des discussions et de prendre des décisions à la fois entre Européens, mais plus largement entre alliés. Car elle change la nature de cette incursion turque et c’est pour cela que je vais parler dans les prochains jours à nouveau avec Erdogan».
Depuis le 20 janvier, l’aviation et l’artillerie turques bombardent des positions des combattants kurdes du PYD, la branche syrienne du PKK, le Parti des travailleurs kurdes qui mène une guérilla meurtrière en Turquie depuis de longues années où il est considéré comme une organisation terroriste par Ankara.
Trouver un cadre plus large
Au-delà d’Afrine, où les Kurdes sont seuls face aux troupes turques et aux rebelles syriens anti-Assad, le président Erdogan menace de s’en prendre à d’autres positions kurdes, plus à l’est, en particulier à Manbij, où sont stationnés quelque 200 soldats américains, avec des risques d’affrontements entre alliés. Face à ce scénario, les Kurdes n’auraient probablement pas d’autre choix que d’appeler le gouvernement de Damas et son allié russe à se porter à leur secours, comme certains dirigeants kurdes d’Afrine l’ont déjà fait. C’est aussi cela que veut éviter Emmanuel Macron en durcissant le ton contre Erdogan.
Au-delà de l’offensive turque et alors que les négociations mardi à Sotchi entre l’opposition syrienne et le régime, menées sous l’égide de la Russie, n’ont rien donné, le président français veut trouver un cadre plus large pour parvenir à une solution au drame syrien.
«On ne peut pas avoir une sécurité bâtie sur le terrain
sans respect de la souveraineté syrienne contre un ennemi (les Kurdes) qui n’est plus Daech»
Emmanuel Macron
«Je souhaite travailler avec les Jordaniens qui accueillent beaucoup de réfugiés et, autour des Jordaniens, que l’on puisse construire une véritable solution inclusive avec les Saoudiens, les Américains et les Égyptiens, précise le chef de l’État. Je souhaite convaincre les Turcs et les Russes qu’on peut construire cette solution véritablement inclusive, et alors l’opposition syrienne viendra (aux négociations) et les Russes doivent y amener le régime» de Bachar el-Assad.
«Avec cet élément de stabilité et la protection des frontières, poursuit le chef de l’État, il y aura les éléments de sécurité attendus par la Turquie. Mais on ne peut pas avoir une sécurité bâtie sur le terrain sans respect de la souveraineté syrienne contre un ennemi (les Kurdes) qui n’est plus Daech», martèle Emmanuel Macron. Les combattants kurdes ont été les alliés des Occidentaux dans la guerre contre les djihadistes, reprenant notamment Raqqa, cette ville, a rappelé mardi soir Macron, d’où ont été commandités les attentats meurtriers qui ont frappé Paris en novembre 2015.
Quelques heures plus tôt devant les députés, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait dénoncé le risque que cette opération turque se transforme en «occupation» du nord de la Syrie. Elle a fait plus d’une centaine de morts, de part et d’autre, dont des civils victimes des bombardements turcs. Ce que dément Ankara. L’offensive turque a créé de vives tensions entre Ankara et son allié américain.
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