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Ouest-France, le 01/10/2019
Le Paris SG se déplace ce soir à Galatasaray pour le compte de la 2e journée de la Ligue des champions. Avec plusieurs anciens joueurs de Ligue 1, le champion de Turquie est fidèle à sa réputation. Même s’il s’en défend.
Quand le tirage de la Ligue des champions a envoyé le Galatasaray dans le groupe du PSG, les fans des clubs stambouliotes rivaux se sont répandus en railleries sur les réseaux : comment l’UEFA peut-elle opposer deux clubs français alors que le règlement l’interdit ? !
Galatasaray, fondé en 1905 par des anciens du lycée francophone d’Istanbul du même nom, se voit en effet accoler par les supporters des équipes concurrentes l’étiquette de club « francophile » ou carrément « français ».
Falcao, Durmaz, Nzonzi…
Un label rejeté par le champion en titre de Turquie qui accueille Paris demain soir. « Galatasaray (le lycée et le club) est une communauté de nature nationaliste turque. Le mot « francophile » pourrait donc offenser beaucoup de diplômés de Galatasaray », explique Daghan Irak, sociologue du sport turc et chercheur à l’Université d’Aix-Marseille. « Les relations entre Galatasaray et la France sont souvent le sujet d’insultes de la part des supporters des équipes rivales, notamment Fenerbahçe. Il faut savoir qu’être plus nationaliste que les autres est une source de fierté pour les clubs en Turquie », ajoute-il. Issus du lycée Galatasaray, la plupart des dirigeants du club sont francophones, ce qui les aide, d’après Daghan Irak, à avoir « des bons rapports avec le monde du football en France ».
Cette french connexion s’est encore matérialisée cet été avec l’arrivée au club du champion du monde français Steven Nzonzi et de quatre autres joueurs ayant fait leurs preuves dans le championnat de France : Jimmy Durmaz (Toulouse), Mario Lemina (Marseille), Jean-Michel Seri (Nice) et le Colombien Falcao (Monaco). Ils ont rejoint sur les bords du Bosphore trois autres ex-pensionnaires de Ligue 1 : le franco-marocain Younès Belhanda, le franco-algérien Sofiane Feghouli et le Brésilien Mariano… Si la langue de Molière peut créer des affinités, ce sont surtout les arguments sonnants et trébuchants des dirigeants de Galatasaray qui leur permettent d’attirer des stars « made in France », explique le sociologue. « Les joueurs ne paient pas d’impôts importants en Turquie. Les clubs, qui bénéficient de mesures d’amnistie fiscale, s’en occupent. Même les dettes des grands clubs causées par le mercato sont restructurées par le biais des banques publiques », dit-il.
John McManus, auteur du livre « Welcome to Hell : In Search of the Real Turkish Football », en convient. « Je pense que l’attrait de Galatasaray est le même que celui de tous les autres clubs turcs de renom : donner aux joueurs la chance d’évoluer devant des supporters parmi les plus fanatiques du foot européen tout en gagnant pas mal d’argent », dit-il, rappelant que Falcao par exemple percevra un salaire annuel estimé à 5 M €. « Galatasaray peut aussi être attractif pour des joueurs français parce que c’est le seul club turc à avoir remporté un trophée européen (la coupe de l’UEFA en 2000) mais je ne suis pas certain que les liens avec la France qu’on lui prête constituent un attrait supplémentaire explique-t-il. Quand un footballeur décide où il va jouer, l’argument qui l’emporte est le plus souvent celui de l’argent. »
« A la française ? »
Le chroniqueur sportif Bagis Erten note lui que Galatasaray a « une tendance a recruter des joueurs francophones car la plupart des membres de la direction parlent la langue. Mais je ne pense pas que les joueurs viennent ici pour ces liens culturels avec la France et je ne suis pas sûr qu’ils en savent quelque chose, ajoute-il. Les fans des équipes adverses s’en servent pour se moquer de Galatasaray mais ce n’est pas bien méchant. »
Selon lui, les supporters de l’équipe, dont la majorité est issue des classes populaires, « critiquent souvent l’influence sur le club du lycée Galatasaray, qui, lui, est associé à l’élite. Ils estiment que la direction a tendance à faire les choses à la française et non pas à la turque », dit-il.
Les plus anciens se rappellent toutefois que les choses avaient bel et bien été faites à la turque en 1987, lorsque l’un des premiers joueurs français transféré à Galatasaray, Didier Six, s’était vu obligé de prendre la nationalité turque, et de se faire appeler Dündar Siz, pour libérer plus de places aux joueurs étrangers.
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