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La Croix, 01/07/2019
François d’Alançon,
Six ressortissants turcs détenus par l’Armée nationale libyenne (ANL) ont été relâchés, lundi 1er juillet. Le ministère turc des affaires étrangères avait demandé leur libération immédiate, faute de quoi « les forces Haftar deviendront des cibles légitimes ».
► Dans quel contexte intervient la tension entre le maréchal Haftar et Ankara ?
La crise ouverte entre l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar et la Turquie reflète l’escalade des ingérences étrangères en Libye. Depuis quelques mois, les livraisons d’armes aux deux camps, en violation de l’embargo des Nations unies, se sont multipliées. Les Émirats arabes unis ont livré du matériel militaire à l’ANL, en particulier des missiles sol-air, des drones de combat et des missiles anti-char américains. De son côté, la Turquie a livré des drones armés et des véhicules blindés aux milices loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) siégeant à Tripoli.
Trois mois après le début de son offensive contre Tripoli, le chef de l’ANL a essuyé un revers en perdant, mercredi 26 juin, la localité de Gharyan. Début avril, les forces du maréchal Haftar avaient pris le contrôle de cette ville, située à 80 km au sud-ouest de Tripoli, et en avaient fait leur centre de commandement. L’homme fort de l’est libyen a répliqué en ordonnant à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye.
► Comment cette tension se traduit-elle sur le terrain ?
Les vols vers la Turquie depuis Benghazi, place forte des forces pro-Haftar, ont été suspendus samedi 28 juin, mais ils se poursuivent depuis Tripoli et Misrata, sous le contrôle du GNA. Les forces du maréchal Haftar ont annoncé avoir détruit, dimanche 30 juin, un « drone turc » sur la zone militaire de l’aéroport de Mitiga, le seul fonctionnel de la capitale libyenne. Le trafic aérien, un moment suspendu, aurait repris quelques heures plus tard.
Les affrontements au sud de Tripoli ont, par ailleurs, aggravé la pénurie d’électricité dans la capitale avec des coupures de plus de douze heures par jour. Outre les perturbations des réseaux de téléphone mobile et d’Internet, le manque d’électricité affecte également l’approvisionnement en eau et en carburant.
► Jusqu’où peut aller cette escalade ?
Les menaces de Khalifa Haftar contre « les intérêts turcs » pourraient avoir pour objectif d’entraîner Ankara plus profondément dans le conflit en Libye. Le maréchal Haftar chercherait à inciter ses parrains régionaux (Émirats arabes unis, Arabie saoudite et Égypte) à augmenter leur engagement. En 2017, l’aviation des Émirats avait effectué des frappes pour l’aider à prendre le contrôle de Benghazi et le maréchal serait à nouveau preneur de ce type de soutien.
Les trois derniers mois de combats indiquent que l’ALN ne semble pas en mesure de gagner et conserver Tripoli, sans un important soutien aérien des Émirats arabes unis ou de l’Égypte. Même s’ils peuvent être en désaccord avec les choix tactiques de Haftar, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte misent sur lui pour empêcher toute résurgence des Frères musulmans en Libye.
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan expliquait récemment que les armes fournies par Ankara au GNA avaient permis de « rééquilibrer » la situation face aux forces de Khalifa Haftar. Tous les ingrédients d’une internationalisation du conflit sont donc en place.
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