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Nicolas Barotte
Le Figaro – 13/10/2014
Près de 20.000 Kurdes résidant en Allemagne ont manifesté samedi 11 octobre à Düsseldorf pour exiger de la communauté internationale qu’elle agisse contre le massacre annoncé à Kobané, en Syrie.
Les rassemblements tournent parfois à l’affrontement lorsqu’ils croisent le chemin d’islamistes, prêts eux aussi à en découdre. À Hambourg, les heurts ont fait plusieurs dizaines de blessés.
La colère se mêle au désespoir. «Beaucoup de gens ne voudraient pas être ici, mais là -bas». Dogan, 38 ans, est comme beaucoup de Kurdes, écartelé et indigné. Il s’est joint à l’une des multiples manifestations de soutien aux combattants kurdes qui luttent contre les djihadistes de Daech à Kobané, en Syrie. Son cousin lui a raconté les combats lors de leurs conversations sur Internet. «Il me dit qu’ils n’ont plus d’armes.» Mais son cousin ne songe pas à fuir. «Est-ce que l’on peut quitter son pays?», interroge tristement Dogan qui, depuis vingt ans, n’a pas l’autorisation de se rendre en Turquie. Il est considéré comme sympathisant du PKK, le parti kurde interdit en Turquie. Sa mère ne s’y fait pas. «Elle me demande toujours si je vais venir la voir.»
La plus forte communauté kurde d’Europe vit en Allemagne. Ils sont environ un million et, depuis quelques jours, ils se mobilisent. Samedi, ils étaient près de 20.000 dans les rues de Düsseldorf pour exiger de la communauté internationale qu’elle agisse contre le massacre annoncé. À Paris, ils étaient 6000 le même jour.
«Il y avait des milliers d’enfants et de familles vivant sous les arbres, sans abri, sans eau, avec très peu d’aide médicale. Nous avons examiné jusqu’à 300 personnes par jour»
Le docteur Sükrü Güler , qui a passé deux semaines dans les camps de réfugiés au bord de la frontière turque
Cette guerre-là s’invite sur le territoire européen. Les rassemblements tournent parfois à l’affrontement lorsqu’ils croisent le chemin d’islamistes, prêts eux aussi à en découdre. En Autriche, les violences ont fait deux blessés. À Hambourg, en Allemagne, les heurts ont opposé jusqu’à 400 Kurdes et musulmans intégristes trois soirs de suite, la semaine dernière, faisant plusieurs dizaines de blessés. Le gouvernement allemand ne cache pas son inquiétude.
À son niveau, la communauté kurde se mobilise pour aider le Kurdistan. Le docteur Sükrü Güler a passé deux semaines à la fin de l’été avec une dizaine d’autres médecins, dans les camps de réfugiés au bord de la frontière turque, entre Zakhu et Dahuk. «Il y avait des milliers d’enfants et de familles vivant sous les arbres, sans abri, sans eau, avec très peu d’aide médicale. Nous avons examiné jusqu’à 300 personnes par jour», raconte-t-il d’une voix lente et posée. Cette situation ne pourra pas durer, regrette-t-il: «S’il n’y a pas de solution, il ne faudra pas s’étonner si des Kurdes d’ici décident d’aller combattre pour leur peuple.» Mehmet Tanriverdi, de l’association kurde KGD, est plus prudent. «Beaucoup font l’aller-retour», explique-t-il. Mais les cas de combattants à proprement parler sont encore rares, dit-il.
«Ce qu’il faut faire, c’est faire pression sur la Turquie. La Turquie a soutenu Daech», accuse de son côté Ahmed, la quarantaine, rencontré lors d’un petit rassemblement devant la porte de Brandebourg, à Berlin. Il s’inquiète pour sa famille qui se trouve à la frontière turque. Pour lui, c’est Ankara qui «empêche la livraison d’armes». La Turquie pose effectivement des conditions à son engagement contre les islamistes. Elle craint, en aidant Kobané, d’entretenir sur son territoire les mouvements séparatistes qu’elle a toujours cherché à réprimer. Pour les Kurdes, les deux conflits sont dramatiquement entremêlés.
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