La confrontation, qui a fait des dizaines de morts dont des civils, avait débuté il y a deux semaines après des explosions dans le centre de Kaboul que le gouvernement taliban avait imputées au voisin pakistanais, lançant une offensive de représailles à la frontière. Islamabad, promettant une «réponse musclée», a mené, selon des sources de sécurité, des «frappes de précision» contre des organisations armées sur le sol afghan, au cœur du différend.
Une trêve a été conclue le week-end dernier grâce à une médiation du Qatar, mais ses contours sont flous et doivent être précisés lors de nouvelles discussions en Turquie. Les parties doivent notamment détailler les «mécanismes» de retour à la stabilité qui ont été annoncés à Doha. La délégation afghane sera menée par le ministre adjoint de l’Intérieur, Haji Najib. Islamabad n’a pas indiqué qui était dépêché de son côté. Pour le gouvernement taliban, il s’agit de faire respecter l’intégrité territoriale de l’Afghanistan.




