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TRT Français, le 02/03/2016
Gouvernement d’union nationale en Lybie, seconde intervention étrangère et la Turquie
La Libye reflète l’image d’un pays à deux gouvernements depuis la moitié de 2014.
Et depuis cette date, des efforts sont donnés pour la formation d’un gouvernement d’union nationale sous l’égide des Nations-Unies. Et l’éventualité d’une seconde intervention internationale est débattue de cette date jusqu’à aujourd’hui.
Cependant, l’intervention étrangère est devenue une question très discutée après la moitié de 2014. Ce qu’on ne savait pas, c’était le moment et comment cela allait se faire, avec quels éléments en Lybie et quel sera le consensus assuré entre ces groupes.
Au Congrès général national issu de l’élection démocratique du 7 juillet 2012, aucun groupe politique n’a pu obtenir une majorité pour venir seul au pouvoir.
De ce fait, le gouvernement formé suite aux élections était une sorte de gouvernement d’union nationale au sein duquel toutes les formations politiques étaient représentées en grande partie.
Malgré cela, le Congrès général national n’a pas pu travailler comme une assemblée d’union nationale.
Une rivalité tendue a eu lieu entre l’alliance dirigée par Mahmoud Jibril, ancien premier ministre de la période de transition post-électorale, et le bloc formé autour des Frères musulmans.
La course au pouvoir sévère entre les politiciens a suscité en parallèle des conflits entre les milices qui n’avaient pas été liquidées après le renversement du régime Kadhafi. Le pays renfermait plus de 200 groupes paramilitaires et 200 000 miliciens.
En été 2013 à la suite de la dissolution des Frères musulmans en Egypte, la raison pour laquelle une dissolution similaire n’a pas été réalisée en Libye, est due au fait que l’alliance politique au sein de ce mouvement était dotée d’une force de milice active.
La première moitié de 2014, l’entrée en scène du général Khalifa Haftar connu pour son lien avec la CIA, suite à un scénario élaboré par les pays du Golfe et l’Egypte a rendu la situation encore plus complexe.
Haftar, une figure mise à l’écart après le renversement de Kadhafi, a encore été impliqué dans le jeu. Haftar qui a lancé une lutte militaire après la marginalisation des Frères musulmans, a reçu le soutien de Jibril et des alliés. Haftar a adopté le slogan de la lutte contre la terreur pour s’assurer une légitimité internationale.
Dès juin 2014, des batailles ont éclaté entre les milices différentes, aussi bien à l’est qu’à l’ouest du pays.
En parallèle, deux gouvernements distincts ont vu le jour en Libye. Le gouvernement du Congrès national général (CNG) composé des Frères musulmans et des milices de Misrata implantés à Tripoli et le gouvernement de l’Assemblée des représentants basée à Tobrouk à l’est du pays, ont commencé à se rivaliser. Toutefois, la communauté internationale a reconnu comme gouvernement légitime, la Chambre des représentants qui a vu le jour suite à une élection marquée par un faible taux de participation en juin.
L’instabilité croissante en permanence dans le pays qui a ouvert la voie à deux développements, a amené à l’ordre du jour de l’Occident une nouvelle intervention militaire ; le flux des migrants de l’Afrique vers l’Europe via la Libye et l’élargissement du champ d’action du Daesh qui n’a pas pu s’implanter en Libye.
La Turquie a été le premier à faire un pas inquiétée par la dérive des combats entre les deux camps en Libye vers une guerre civile et qui a tenté de trouver un compromis entre les parties.
Mais, la Turquie optant pour la voie du dialogue dans toutes les formations politiques, a été décrétée “ennemie” par le gouvernement de Tobrouk pour ne pas avoir adopté une position hostile envers les Frères musulmans à l’exemple des autres pays.
Malgré le soutien des pays du Golfe et de l’Egypte, les forces Haftar n’ayant pas pu assurer la supériorité face aux forces armées du gouvernement de Tripoli, les pays occidentaux ont préféré œuvrer en faveur d’un consensus entre les parties sous l’égide des Nations Unies et la création d’un gouvernement d’union nationale.
Le gouvernement de Tobrouk reconnu officiellement a appelé à maintes reprises les pays occidentaux à lancer une intervention. Au cours d’une époque, il a été appuyé par l’Egypte et les Emirats arabes unis.
Cependant, la réticence des Etats occidentaux a poussé l’Egypte à remplacer les aides militaires par un soutien politique. Aussi bien que le gouvernement de Tobrouk a même lancé un appel à la Russie. En fin de compte, les nations occidentales ont estimé qu’une intervention réalisée sur seulement l’invitation de Tobrouk pouvait être dénuée de toute légitimité.
Les groupes au sein du gouvernement de Tripoli qui n’avait pas confiance aux groupes politiques au sein du gouvernement de Tobrouk en premier à Haftar, n’ont pas été chaud aux démarches de médiation par l’intermédiaire des Nations Unies. La Turquie qui est intervenue à ce moment, a joué un rôle prééminent pour amener le gouvernement de Tripoli à s’asseoir à la table des négociations.
Cette démarche a été décidée par la Turquie face à la réalité concrète en Libye.
L’impossibilité pour l’une des deux parties à assurer la supériorité sur l’autre en peu de temps était évidente et la poursuite des combats entraînait la Libye au bord d’un profond gouffre.
Les gouvernements de Tripoli et de Tobrouk ont pu régler la plupart des divergences au cours des négociations réalisées en juillet et décembre 2015.
Le cabinet des ministres déterminé par le Conseil présidentiel libyen formé de neuf membres, a été rejeté par le gouvernement de Tobrouk qui a réclamé que le nombre des ministres ne dépasse pas 17.
Le nouveau cabinet attend l’aval de la Chambre des représentants.
Toutefois, les Etats-Unis ont entamé les opérations avec les drones en Libye. Environ une semaine auparavant, elles ont attaqué les positions de Daesh près de la capitale Tripoli. Selon un document divulgué par la presse, la France a envoyé à Benghazi une petite unité spéciale pour appuyer les troupes d’Haftar.
Cela prouve que les Etats occidentaux n’ont pas l’intention d’attendre plus longtemps à présent. En conséquence, il semble évident qu’ils exercent une pression accrue sur la Chambre des représentants pour l’approbation rapide du nouveau cabinet.
http://www.trt.net.tr/francais/moyen-orient/2016/03/02/le-moyen-orient-et-la-turquie-09-442476
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