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Zaman France, Mardi, 03/11/2015
Suat Kiniklioglu, Istanbul
Les législatives du dimanche 1er novembre en Turquie ont été témoins de la victoire de l’AKP qui a recueilli, contre toute attente, 49 % des voix. Pour Suat Kiniklioglu, les électeurs ont fait un choix rationnel pour leur pays et ont préféré voter pour la stabilité et l’économie plutôt que pour un gouvernement de coalition qui se serait sans doute montré trop faible.
L’électorat turc a fait un choix consciencieux. Les électeurs ont dû opter entre un parti majoritaire dont ils savent qu’il a de nombreux défauts, telles la corruption et les tendances autoritaires et la perspective de longs pourparlers de coalition non concluants avec la possibilité d’une économie en baisse et probablement une violence accrue.
Les électeurs ont choisi la première alternative. Il s’agit là d’un choix rationnel qui montre que la priorité pour le peuple turc se porte sur la sécurité et l’économie plus que sur les valeurs fondamentales comme les libertés et les droits.
La «sécurisation» du corps politique turc
Erdogan a d’abord délibérément «sécurisé» le climat politique de la Turquie en rallumant la violence contre le PKK. Il a poussé le HDP du côté du PKK. Le PKK a dévoré le HDP cérémonieusement.
En outre, nous ne saurons probablement pas pendant un moment si les cellules du groupe Daesh qui ont poussé en Turquie ont été négligées ou s’il y a eu une vraie défaillance des services de renseignement dans les attentats de Diyarbakir, Suruç et Ankara. A ce stade, cela ne compte plus.
La «sécurisation» du corps politique de la Turquie a éliminé de l’agenda les questions de la corruption, des critiques à l’encontre de l’extravagant palais présidentiel et de l’insondable Reza Zarrab. Depuis l’attentat de Suruç du 20 juillet dernier, la politique turque s’est inévitablement tournée vers la lutte contre le terrorisme, Daesh et le PKK.
Les partis de l’opposition ont gâché une opportunité en or
L’électorat a fait un calcul très simple. Il s’est dit : est-ce que je préfère que ces questions soient hors de contrôle et peut-être même irrésolues parce que j’aurai voté pour un gouvernement de coalition faible – si tant est qu’un tel gouvernement peut être formé – ou devrais-je opter pour un parti traînant ses défauts ? Ils ont choisi cette dernière option.
Personne ne devrait accuser les électeurs pour le choix qu’ils ont fait. Les partis de l’opposition en Turquie – et en particulier le Parti d’action nationaliste (MHP) – auraient dû s’y attendre. Ils auraient dû avoir une meilleure analyse de la situation. Ils ont gâché une opportunité en or pour normaliser ce pays au lendemain des élections du 7 juin.
Devlet Bahçeli est même allé jusqu’à dire que ceux qui ont voté pour le HDP n’avaient aucun honneur. Et il se trouve que le HDP aura 18 députés de plus que le parti de Bahçeli au Parlement.
Nous en payerons tous le prix
L’électorat turc a fait un choix rationnel, mais cela ne signifie pas pour autant que je l’approuve. Je pense que les électeurs ont opté pour une solution à court terme tout en ouvrant la porte à un plus grand autoritarisme qui pourrait déchirer encore plus le tissu social.
Erdogan et Ahmet Davutoglu pourraient interpréter les résultats du scrutin comme une approbation de leur approche autoritaire envers la question kurde, ce qui n’est pas bon signe pour les Kurdes de Turquie.
Le pays est déjà fortement polarisé. Une plus grande pression sur les médias, les universités et les maternelles aggravera la tension. Le pluralisme et la transparence seront les plus grands perdants de l’issue de ce scrutin. Nous en payerons tous le prix.
Enfin, il faut souligner que l’issue de ce srutin a une fois de plus mis en exergue la faiblesse des partis de l’opposition en Turquie. Ceux-ci sont faibles, divisés et loin de présenter une alternative crédible face à l’AKP.
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