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zone militaire / opex360.com, le 04/11/2024
Laurent Lagneau

Jusqu’à présent, les responsables français l’avaient suggéré en évoquant la lutte informationnelle visant la force Barkhane au Sahel… Mais, lors d’une audition à l’Assmblée nationale, le 25 septembre dernier, évoquant l’Afrique, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA] n’y est pas allé par quatre chemins en classant Ankara parmi les « compétiteurs stratégiques » de la France, au même titre que Moscou, Pékin et Téhéran. Et cela alors que la Turquie est membre de l’Otan depuis 1952.
Ainsi, si, par la force des choses, l’opération Barkhane est désormais terminée, l’Afrique demeure une « zone d’opérations importante », a souligné le CEMA. D’où la réorganisation du dispositif militaire français sur ce continent afin de l’adapter aux besoins exprimés par les pays partenaires et pour ne pas laisser trop de prise dans « le champ des perceptions ».
Cette réorganisation se fait selon deux axes. Comme l’a expliqué le général Burkhard, il s’agit de réduire la visibilité de ce dispositif afin de « contrer les attaques menées par nos compétiteurs dans le champ des perceptions » ainsi que son « empreinte » pour pouvoir, le cas échéant, « l’adapter à l’instabilité ».
Mais le CEMA a surtout insisté sur la nécessité « d’investir de façon déterminée, efficace et constante le champ des perceptions, où nos adversaires mènent la plupart de leurs attaques ».
Quoi qu’il en soit, l’Afrique reste une « zone d’opérations » importante car elle représente au moins « quatre enjeux ». Outre la maîtrise des flux migratoires et les questions environnementales liées au dérèglement climatique, le premier d’entre eux concerne évidemment la lutte contre les groupes terroristes, lesquels ne cessent d’étendre leur influence au Sahel [et au-delà ], notamment depuis que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont coupé leurs liens avec la France et ses partenaires pour se rapprocher de la Russie.
D’ailleurs, il en découle un second enjeu : « la nécessité de contrer l’influence de nos compétiteurs stratégiques – la Chine, la Russie, la Turquie, l’Iran – qui ont compris que l’Afrique est un continent ‘à prendre’ et plein de ressources », a avancé le général Burkhard.
L’intérêt de l’Iran pour l’Afrique est relativement récent. Ces derniers mois, il a pris la forme de négociations « clandestines » entre Téhéran et Niamey au sujet des réserves d’uranium du site d’Arlit, exploité par le groupe français Orano, dans le nord du Niger.
Quoi qu’il en soit, classer un membre de l’Otan – donc censé être un pays allié – parmi des « compétiteurs stratégiques », voire des « adversaires », n’est pas commun, même si les relations entre Paris et Ankara sont encore très fraîches, comme en témoigne la pression mise par les autorités turques sur les écoles françaises implantées à Istanbul.
Par ailleurs, l’illumination de la frégate Courbet par le radar de conduite de tir d’un navire turc, en juin 2020, les affaires libyennes, les offensives contre les forces démocratiques syriennes ou encore l’attitude d’Ankara à l’égard d’Athènes et de Nicosie ont donné lieu à de vives tensions entre les deux pays qui, si elles ont baissé d’un ton, ne se sont jamais vraiment estompées.
Cependant, si la Revue stratégique actualisée, publiée en novembre 2022, avait souligné les activités déstabilisatrices de la Chine, de la Russie et de l’Iran, elle s’était gardée de citer explicitement la Turquie parmi les « compétiteurs stratégiques ». En revanche, elle avait évoqué des « ambitions révisionnistes exacerbées » donnant lieu, du Sahel au Pacifique, en passant par la Méditerranée orientale, à de nombreuses démonstrations d’opportunisme désinhibé ».
Reste que, ayant officiellement acte de candidature pour rejoindre les BRICS+ [le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud en sont les fondateurs], la Turquie pose la question de sa volonté de rester au sein de l’Otan. En tout cas, elle est le premier pays membre de l’Alliance à avoir initié une telle démarche…
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