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Julien Licourt
Le Figaro – 13/10/2014
Les Turcs ont démenti avoir autorisé l’utilisation de leurs bases aériennes pour frapper l’organisation terroriste, comme l’avaient affirmé les États-Unis, quelques heures plus tôt.
Pressée depuis plusieurs semaines par les Occidentaux d’intensifier son engagement contre l’État islamique (EI), la Turquie entretient une attitude louvoyante face aux conflits qui se déroulent au sud de ses frontières. Après plusieurs jours de négociation, les Américains ont fait savoir dimanche qu’Ankara avait donné l’autorisation d’utiliser ses bases aériennes pour frapper l’EI, en précisant que les «détails de l’accord étaient en cours d’élaboration». Un «accord» démenti quelques heures plus tard par le gouvernement turc. Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres de la frontière turque Kobané, troisième ville kurde de Syrie menace de tomber aux mains des djihadistes.
La Turquie, membre de l’Otan
Jusqu’à présent, Ankara fait la sourde oreille face aux demandes des Occidentaux, engagés dans la lutte contre l’État islamique. Elle est pourtant leur alliée en tant que membre de l’Otan depuis 1952. La Turquie permet aux Américains d’être présents sur la base d’Incirlik, dans le sud du pays. Cependant, ces derniers n’ont pas reçu l’autorisation pour frapper l’EI au depuis le territoire turc, pourtant en prise directe avec les islamistes. Les USA doivent se contenter d’envoyer leurs avions depuis les Émirats arabes unis, le Qatar et le Koweït, à une distance considérable du conflit.
La Turquie a, pourtant, dans le passé récent, bénéficié de l’aide de l’Otan face à des menaces venues du sud. Il y a deux ans, elle était la cible de tirs d’obus tirés depuis le territoire syrien, causant la mort de plusieurs civils. Quelques mois plus tôt, c’est un avion militaire turc qui était abattu par l’armée syrienne. Suite à la demande d’aide des autorités turques, six batteries de missiles Patriot avaient été installées afin de protéger la frontière et les 3,5 millions de Turcs vivant à son voisinage. Un dispositif à visée purement défensive, selon l’Otan.
Une zone de tension depuis près d’un siècle
L’ambiguïté turque provient d’une certaine convergence d’intérêts avec les islamistes. Elle compte avec eux deux ennemis communs: le régime de Bachar el-Assad et les autonomistes kurdes. Avec la Syrie, le désaccord est à la base territoriale. Les Syriens réclament le rattachement d’une province de l’extrême sud de la Turquie, cédée par la France alors administratrice du pays. Le désaccord a pris par la suite une tournure idéologique: la frontière entre les deux pays est devenue l’une des lignes de démarcation entre l’Ouest et l’Est pendant la Guerre Froide, la Turquie étant membre de l’Otan, la Syrie étant, de son côté, soutenue par l’URSS.
Par ailleurs, aux prises avec les indépendantistes du PKK sur leur territoire, les Turcs jugent la menace kurde plus grave que celle représentée par l’EI. Ankara craint qu’une victoire kurde à Kobané face de cette ville un symbole de la résistance et ne renforce les velléités autonomistes des kurdes syriens, déjà encouragés par l’exemple irakien.
Pressions sur la Turquie
A minima, la Turquie est accusée d’avoir fermé les yeux sur le déplacement de djihadistes de l’EI sur son territoire, ainsi que sur le ravitaillement pour le «Califat» enclavé. Pour certains, Ankara les aurait même favorisés. Depuis, la Turquie a donné des gages aux Occidentaux, en autorisant son armée à engager une potentielle action militaire contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie, et en ouvrant la voie à l’accueil de troupes étrangères sur son territoire.
Le raidissement de lundi sur l’utilisation de ses bases aériennes montre qu’Ankara n’a pas abonné ses ambitions régionales, et semble décidée à négocier sa participation à la coalition contre l’EI.
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