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Le Monde, 13/02/2018
Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Après l’offensive de la Turquie contre les Kurdes syriens, les tensions entre l’Iran et Israël menacent l’édifice construit par le Kremlin pour imposer une solution en Syrie.
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Les restes d’un missile retrouvé à Alonei Abba, dans le nord d’Israël, le 10 février 2018. RONEN ZVULUN / REUTERS
L’apparition de nouvelles tensions sur le théâtre syrien entre Israël et l’Iran, soutenu par les forces de Bachar Al-Assad, place Moscou dans une délicate position. D’un côté, la Russie entretient des relations étroites avec Israël, de l’autre elle n’a ni les moyens ni l’envie de rompre l’alliance conclue avec l’Iran pour maintenir le régime de Damas en place. Cette équation a rendu les autorités russes quasi muettes depuis l’opération aérienne israélienne, samedi 10 février, en Syrie.
Dans les heures qui ont suivi, Moscou a seulement fait part de sa « grande préoccupation ». « Nous demandons à toutes les parties impliquées de faire preuve de retenue. (…) Il est nécessaire de respecter la souveraineté et l’intégrité de la Syrie et d’autres pays de la région », a réagi le ministère des affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant : « Il est absolument inacceptable de menacer la vie et la sécurité des soldats russes qui se trouvent dans la République syrienne arabe à la demande du gouvernement légitime. »
Aucune référence à l’intrusion d’un drone attribué à l’Iran sur le territoire israélien depuis la Syrie qui a justifié, aux yeux de Tel-Aviv, des frappes de représailles ; aucune condamnation pour l’avion de chasse F-16 israélien abattu en riposte par des tirs de la défense aérienne syrienne.
Le soir même, joint par téléphone par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, Vladimir Poutine se contentait de plaider d’éviter toute nouvelle confrontation « dangereuse pour le monde entier ». M. Nétanyahou a fait plusieurs fois le trajet jusqu’à Moscou pour mettre en garde le chef du Kremlin contre « l’influence grandissante » de son ennemi juré, l’Iran, en Syrie.
Nouveau coup dur
Le 29 janvier, moins de deux semaines avant la dernière montée des tensions, le premier ministre israélien était même venu avec des cartes en main attestant, selon Tel-Aviv, de la présence de bases iraniennes sur le sol syrien, ce que Téhéran dément, affirmant ne disposer que de « conseillers militaires » sur place. En écho à l’une de ses précédentes visites, en mars 2017, M. Nétanyahou avait de nouveau accusé l’Iran de « vouloir détruire » l’Etat hébreu. Un argument alors balayé d’un revers de la main par M. Poutine. Pour Moscou, l’Iran est un partenaire trop important en Syrie. Les détachements iraniens et pro-iraniens ont souvent joué un rôle-clé dans les combats pour écraser la rébellion syrienne, et Téhéran est partie prenante de la solution politique que le Kremlin tente d’échafauder.
Conclue le 20 décembre 2016 dans la capitale russe, l’alliance entre la Russie, l’Iran et la Turquie, parrains des accords d’Astana qui ont abouti à l’instauration de zones de désescalade en Syrie, vacille aujourd’hui. Après l’offensive militaire turque contre l’enclave kurde d’Afrin, imposée à la Russie, la confrontation entre l’Iran et Israël est un nouveau coup dur pour Moscou.
« Le regain de tension actuel était prévisible dès le début, car, pour maintenir Bachar Al-Assad au pouvoir, la Russie et l’Iran sont obligés de rester à ses côtés et la présence de ce dernier est inacceptable pour Israël, souligne Alexandre Choumiline, directeur du Centre d’analyse des conflits du Moyen-Orient à Moscou. Le Kremlin est l’otage d’une situation qu’il a lui-même créée. Se séparer de ses partenaires est aujourd’hui impossible, mais cela devient de plus en plus coûteux de rester ensemble. »
L’échec du sommet pour la paix en Syrie, organisé le 30 janvier dans la station balnéaire russe de Sotchi, notamment en raison de l’intransigeance turque sur la question kurde, avait fourni une première illustration de cette difficulté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/13/l-alliance-nouee-en-syrie-par-la-russie-avec-la-turquie-et-l-iran-est-fragilisee_5256036_3210.html#AIpMeKhiJP5uGIP5.99
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